Salmarim fleur de sel en Algarve

Ce sel est récolté dans la réserve naturelle du Sapal de Vila real, en Algarve, tout près de Castro Marim.
Salmarim s’est inspiré des traditions de la récolte de la fleur de sel de l’ouest de la France mariée à des condiments typiques du Portugal.

St vincent hors le smurs lisbonne

Clocher de Santa Cruz. La tour de l’église du château São Jorge vient d’ouvrir au public et offre un magnifique panorama  sur Lisbonne .

La vue porte loin, jusqu’à la rive sud du Tage et la Serra de Arrábida. Mais au premier plan c’est le monastère de Saint Vincent qui révèle toute sa puissance. Alors que sur la droite, l’édifice du terminal de paquebots d’Alfama ressemble à s’y méprendre à une capsule de bière cabossée.

La tour clocher se visite et en 50 marches on accède à son fait, où 4 cloches de belle taille sont en parfait état de fonctionnement. L’une servait à annoncer les mariages, l’autre les enterrements…  C’est un carillon, formé donc de quatre cloches.

Montée au clocher donne le droit de faire sonner l’une ou l’autre des cloches en bronze. On s’aperçoit très vite que le jeu est limité : le bruit est rapidement assourdissant, et par réflexe on se contente d’un petit essai. Les cloches sont de 1789.

La tour est édifiée sur la muraille qui protégerait le château São Jorge, tandis que l’église proprement dite s’abritait sur l’enceinte. On dit qu’elle fut érigée à la fin du XIIe siècle sur l’emplacement de l’ancienne mosquée.

L’édifice que l’on visite aujourd’hui date en fait du XVIIIe siècle. L’église originelle a disparu dans le tremblement de terre du 1 er novembre 1755. L’édifice construit à sa place est à mi chemin entre le bas baroque et le néo classique.  Elle a été soigneusement rénovée, mais ce n’est pas une œuvre majeure. A l’exception toutefois de deux jolies statues de bois, en particulier celle de la Sainte trinité qui jouxte les fonts baptismaux, qui date du XVe  siècle.

Ainsi qu’un tombeau mystérieux, qui selon l’épitaphe gravée sur la pierre, renferme les restes de Dona Isabel de Souza, 1ere chambrière de la Reine Leonor, morte en 1516.

L’église et son clocher sont restés fermés durant 25 ans, et peu de gens se souviennent d’avoir visiter l’endroit. Le lieu est chargé d’histoire : ce fut à cet emplacement que fut construit le premier temple chrétien après la reconquête de Lisbonne sur les Maures, par Dom Afonso Henriques en 1147. De quoi avoir envie de jouer les explorateurs. Ou les guetteurs.

La visite vaut surtout pour le clocher et la vue magnifique qu’il offre sur la capitale.

La montée coûte 2 euros. Une somme modique destinée à entretenir les lieux et garantir l’ouverture des portes tous les jours. Il est possible d’intégrer une visite guidée disponible également en espagnol et en français.

Les visites se font tous les jours de 9h à 21h l’été et jusqu’à 18h en hiver.

église santa cruz du château

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marché biologique

Marché de Lumiar + bio, c’est ainsi qu’est rebaptisé le marché de Lumiar dans la toute proche banlieue de Lisbonne.

Un marché de ville que la municipalité de Lisbonne en partenariat avec celle de Lumiar a décidé de restaurer. Et de dédier aux produits bio. Pour cela les partenaires municipaux ont confié  à l’Association d’agriculteurs biologiques, Agrobio, le soin de commercialiser  les produits biologiques et gérer le marché.

Le marché de Lumiar est ainsi le premier de la capitale a se spécialiser.

Une bonne nouvelle pour tous ceux qui cherchent à manger sain et diversifié.

On y trouve des fruits et des légumes, du poisson, de la viande,  de la charcuterie et des fromages, ainsi qu’une boulangerie- qui fait bar et restaurant-  et même une fleuriste.

Agrobio qui a pu installer son siège sociale à côté des vendeurs  s’est vu également confier le rôle de grossiste, puisque les agriculteurs biologiques qui le souhaitent pourront se servir de cet espace pour stocker leurs marchandises et les redistribuer dans les points de vente bio de la ville.

L’un des grands avantages du marché est qu’il est acessible par le métro, ligne jaune, sortie Lumiar.

A peine 200 mètres à parcourir  entre le marché + bio et la sortie du métro. Cette proximité rend l’endroit attirant, car il  rend un service à des consommateurs de plus en plus désireux de se fournir en produits frais issus de l’agriculture biologique.

Les prix testés par lisbonne-affinités sont tout à fait raisonnables, la fraicheur garantie, la qualité et la diversité confirmées.

Lumiar + Bio. Fonctionne du mardi au samedi, entre 7h et 21h (attention certains bancs ferment à 14h le samedi)

Alameda das Linhas de Torres

Tél 217 592 118

Groupement des agriculteurs bio du Portugal

https://agrobio.pt/

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domaine vinicole au bord de l'océan

Vignes salées, vignes plantées au bord de l’océan….

Colares est réputé pour ses vins spécifiques, aux goûts subtils des cépages spécifiques et à la manière de faire le vin.

Les vents venus de la mer apportent la salinité nécessaire et par le passé à obligé les vignerons à planter leurs vignes dans le sable et à protéger les parcelles du vent par  des haies et des palissades.

Au domaine Casal Santa Maria on a opté pour une vigne moderne, en réservant les zones au vent aux cépages blancs, tandis que les rouges sont plantés sur le plateau, derrière des rangées d’arbres protectrices.

Une belle histoire que celle du domaine Casal Santa Maria. Datant du XVIIIe siècle, le domaine connut les vicissitudes du passage de la monarchie à la république. Abandonné, il a été redécouvert par le baron Bodo Von Bruemmer, qui après y avoir élever des chèvres, des vaches et des chevaux, décida de planter des vignes. Il avait 96 ans

Le vieil homme original est mort en 2015. Son petit fils, Nicholas von Bruemmer a depuis repris le flambeau. Il a remis les vignes en état, embauché des œnologues et des techniciens, investi dans des chais modernes…et introduit des cépages internationaux comme le sauvignon ou le pinot noir.

En quelques années le vin du domaine Casal Santa Maria est passé du rang de « piquette » à celui de vin d’excellence, distingué par Robert Parker, le gourou américain du vin, notamment pour les AOC (DOC) Colares, des cépages Malvasia et Ramisco.

Si le rosé « mar de rosas » n’a pas convaincu lisbonne-affinités, en revanche, les sauvignon et pinot noir sont de très belles tenues.

La Quinta qui domine la mer est aménagée pour permettre la réalisation d’événements, et également des dégustations. Le domaine se visite, et c’est un très agréable moment entre les chais et les barriques en chêne français.

Sans oublier un délicieux pavillon de « rafraichissement » au fond du jardin, et des centaines et des centaines de rosiers, plantés par le baron Bodo Von Bruemmer en hommage à sa deuxième épouse, prénommée Rosario, et dont il était fou amoureux.

Ambiance romantique garantie. Une promenade à faire lors d’une prochaine escapade dans la région de Sintra

La visite des chais+ dégustation se fait sur réservation

Pedro Santos
Telemóvel: (+351) 911 111 850
E-mail: http://enotourism@casalstamaria.pt

https://casalstamaria.pt/

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Barreiro

Moulins à vent, Moulins de marée….La traversée du Tage en direction à Barreiro est en soi un pur plaisir.

Les moulins de Alburrica- un curieux nom !- se trouvent non loin du débarcadère de Barreiro, où accostent les ferrys réguliers de la Cie Transtejo

Un petit peu de marche depuis le terminal fluvial– 30 minutes environ- avant d’arriver à la passerelle aménagée au-dessus des anciennes salines.

À l’entrée du parcours, les vestiges du moulin de marée dit le petit-Moinho Pequeno- qui doit en principe être restauré et transformé.

Le chemin se poursuit jusqu’à la plage d’Alburrica, bordée par 4 prestigieux moulins à vent, datant du début et de la moitié du XIXe siècle.

La mairie de Barreiro, désormais propriétaire du patrimoine qui montre bien les débuts de l’ère industrielle de Barreiro, a restauré le Moinho de Vento nascente, le moulin du vent d’est, qui date de 1832

Désormais ce magnifique moulin restauré à l’identique se visite.

Son « engin », c’est-à-dire sa machinerie, toute en bois, est une merveille de charpenterie et menuiserie. Il fonctionne parfaitement, mais on ne peut voir les ailestournées qu’au moment des visites.

Les trois autres moulins subsistant font aussi l’objet d’un projet de conservation.

En raison des modifications de la ligne côtière sous l’effet de la construction des terminaux fluviaux, et des constructions tout le long, la zone de Alburrica souffre de deux phénomènes concomitants : l’érosion et l’ensablement.

La promenade des moulins et la visite du Moulin de Vent d’est permettent d’une certaine manière de protéger ce précieux patrimoine.

Des moulins de marée antérieurs aux moulins à vent, seuls subsistent quelques ruines.

Enfoui dans la vase, le plus ancien d’entre eux, construit avant 1532.

Il est impératif de réserver sa place pour la visite guidée du Moulin do Vento de Leste . Les visites se font les samedis et dimanche, de 10h30 à 12h30, puis de 15h à 17h.

L’office du tourisme de Barreiro est très judicieusement placé dans le bâtiment du terminal du ferry. Il suffit de longer le bâtiment, à main droite en sortant. Toutes les informations sont fournies et on peut y faire les réservations

Posto municipal do Turismo do Barreiro

Loja nº 10

Ouvert du mardi au samedi, de 9h30 à 13h0 et de 14h30 à 18h00

Tel.: 212068287

– Email: postodeturismo@cm-barreiro.pt

Pour le ferry, l’embarquement se fait au Terreiro do Paço (Baixa). De nombreux navires circulent chaque jour. Consultez le site de la Sté Transtejo/Softlusa qui opèrent les ferrys pour Barreiro . La traversée dure 25 minutes environ.

https://ttsl.pt/

Une suggestion, au retour, tentez de vous asseoir derrière la baie vitrée de la proue : l’approche sur Lisbonne est magnifique.

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jazzbrunch

photo de couverture Humberto Mouco

Jazz brunch, où comment associer la paresse de fin de matinée le samedi, le plaisir du jazz et plus encore, le raffinement  d’un palais du 19e siècle.

Le Grémio Literario, la Guilde Littéraire, est une institution à Lisbonne. Quelques-unes des plus grandes figures de la littérature du XIXe et du XXe siècles s’y sont rencontrées.

Salles de réunions, boiseries, miroirs, tapis et fauteuils confortables… une académie littéraire et en même temps un club, qui fut d’abord la résidence des Vicomtes de Loures. On croit entendre dans les salons cossus les voix de Eça de Queiroz ou de Almeida Garett… Mais les concierges ne vous laisseront pas déambuler à votre guise: le Grémio est un club privé réservé à ses 1200 membres.

Toutefois, la Guilde qui a depuis ses débuts pour objectif d’aider la culture  mène aussi une histoire d’amour avec la gastronomie .

Le Grémio a décidé d’étendre ses activités. Il reçoit désormais le samedi, sur sa délicieuse véranda, pour un déjeuner tardif, animé par un orchestre de Jazz.

L’espace est agréable avec ses tentures et sa balustrade qui surplombe  un joli jardin, où on peut se promener pour digérer ou au contraire s’ ouvrir l’appétit. L’ambiance feutrée est raffinée, sans tralala, idéal avant d’aller flâner au Chiado et dans les librairies voisines.

Le buffet du brunch est dressé dans une salle attenante. Le café servi à table.

Boissons fraiches et chaudes, petits pains et croissants, plateau de fromage et charcuterie, fruits en abondance, yaourt et fromage frais, pâtisseries maisons. Des plats chauds sont servis à table : œufs brouillés, pâtés en croute, et plat cuisiné du jour.

35 €/pers, 15€  pour les enfants. Vin et mousseux au verre, en supplément.

Le Jazz brunch est servi entre 11h30 et 15h, le samedi exclusivement

Réservation : jazzbrunchnogremioliterario@gmail.com

Grémio Literario

Rua Ivens, nº 7 (Chiado)

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Marialva

Route des châteaux. Leurs noms sont à eux seuls promesses d’aventures : Trancoso, Almeida, Marialva…des places fortes pour garder la frontière avec l’Espagne.

Aujourd’hui des bourgs ou des petites villes charmantes et accueillantes, où les gardiens de granit continuent à faire rêver. Seconde et dernière partie de notre périple sur les terres du Côa. Une boucle refermée sur un paysage de vieilles montagnes usées, parsemé de merveilles architecturales, jalonné d’histoires et où les légendes courent sur les landes. Un paysage faussement austère, qui garde ses mystères.

Un de ces mystères  se dévoile sans tarder : l’hospitalité des habitants, heureux d’accueillir les visiteurs qui s’intéressent et prennent leur temps.

Un voyage pour l’âme et l’esprit, et comme partout au Portugal, pour l’estomac aussi !

Lisbonne-affinités à voyagé à l’invitation de  Territórios do Côa- Association de développement régional.

 

Almeida

Almeida a un air familier notamment pour les  français : c’est une forteresse qui ressemble à s’y méprendre à celles édifiées par Vauban. En réalité, c’est un précurseur du ministre de Louis XIV, Antoine Deville, qui est le créateur du système de défense en étoile d’Almeida.

Almeida a cette particularité d’être une place forte en rase campagne, sur un plateau.

C’est de cette situation géographique que la petite ville tient son nom. En effet, les Arabes  qui s’y installèrent entre les VIIIe e Xe siècles avaient surnommé l’endroit « Al-Mêda », la table, ou si l’on veut la terre plate, le plateau. Nous sommes tout de même à 600 mètres d’altitude.

Avec la reconquête chrétienne, Almeida fut convoitée par la région espagnole de Léon, avant de devenir portugaise.

Almeida connaitra un destin mouvementé… sa transformation en forteresse à la Vauban, les attaques pendant les guerres napoléoniennes, la domination espagnole pendant sept ans ….. Un destin militaire !

Son système de défense est particulièrement bien conservé, avec ses fortins, ses échauguettes et ses fausses entrées. Ne manquez pas de voir le musée militaire

Musée militaire

Si c’est bien évidemment l’endroit idéal pour voir des armes et des armures, le musée permet surtout de découvrir de l’intérieur la forteresse d’Antoine de Ville. Et de mieux comprendre l’ingénieux système de défense. Un très beau terrain d’aventures pour les enfants.

A visiter du 1e mai au 30 septembre 18

Rua da Muralha • 6350–123 Almeida

 

Almeida c’est avant tout une jolie bourgade à l’abri de sa forteresse hexagonale, avec ses rues tirées au cordeau, ses tunnels, ses portes fortifiées, ses accès en chicane et ses décrochements pour tromper l’ennemi, et aujourd’hui faire le bonheur des promeneurs. De belles demeures du 16e siècle témoignent de la présence judaïque. Almeida possède encore un haras, et la reconstitution des guerres napoléoniennes au mois d’août y est très prisée.

A proximité, les Thermes d’Almeida, à Fonte Santa. Elles sont situées à 3,5 km, dans la vallée du Côa. Un moment de détente garanti.

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Une halte dans la région

O Revelim

O revelim, ou ravelin (défense en demi-lune aux angles de la forteresse) est située au centre d’Almeida. Ce « turismo de habitação » (gîte urbain) dispose de 5 chambres bien équipées, simples mais confortables, avec salle-de bains, et chauffées. D’aménagement récent, la maison offre un mélange de rustique et de moderne. On peut s’y procurer des produits locaux de bonne qualité. Un petit déjeuner copieux permet de se faire une idée du bien mangé local. Le couple de propriétaire soigne son accueil, et résume la vie à la frontière : il est portugais, elle est espagnole.

Une bonne adresse de lisbonne-affinités

www.facebook.com/orevelim

www.orevelim.pt

Almeida

Almeida, O revelim gîte au centre de la forteresse

Restaurant Casa d’Irene

Le restaurant Casa d’Irene est un restaurant familial typique. Il faut se rendre à Malpartida, à environ 6 km d’Almeida, pour dénicher ce petit restaurant sans prétention. Spécialités régionales confectionnées par Irène, à prix doux. La carte présente des prix plus élevés.

Largo do Olmo, Malpartida Almeida

Tél 271 574 254

Casa d'Irene près d'Almeida

Casa da d’Irene, à Rabaçal, près d’Almeida

 

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Trancoso

Trancoso fut autrefois d’une grande importance. La ville et son château constituaient une défense avancée pour  la reconquête chrétienne du sud. Les Maures et les Chrétiens se livrèrent d’importantes batailles sur ce promontoire perché à près de 900 mètres d’altitude.

C’est aussi en ce lieu que fut consacré le mariage entre le roi D. Dinis et Isabel de Aragão.  C’est d’ailleurs le roi Dinis qui élargira le bourg, en le faisant ceindre d’une deuxième muraille.

La renommée de Trancoso se doit à son droit de foire très important dans la région à l’époque médiévale- et encore aujourd’hui. Mais aussi à son quartier juif, qui durant plusieurs siècles contribua à la richesse de la ville et de sa région, sur cette route essentielle à l’époque médiévale.

Trancoso n’échappe pas aux légendes et aux histoires. Comme celle de Bandarra, de son vrai nom Gonçalo Anes, savetier-prophète,  le Nostradamus portugais – selon fernando pessoa- qui vécut au début du XVIe siècle. Ses « Trovas », visions prophétiques, sont à l’origine du sébastianisme, du nom du jeune roi mort à la bataille de  Alcaçer Quibir au Maroc, entre Tanger et fez, le 4 août 1578. Le sébastianisme est une croyance selon laquelle le jeune roi disparu au cours de la bataille reviendrait un jour pour redonner toute sa puissance au Portugal.  Bandarra dit-on aurait prévu tout cela. A ce jour, le jeune roi Sébastien Ier de Portugal n’a pas réapparu.

Un musée est consacré au prophète-savetier, la Casa do Bandarra, située en face de la Synagogue moderne, construite sur l’emplacement de la synagogue médiévale. Intéressant pour connaitre un personnage mythique du Portugal. Mais les vidéos et les informations sont uniquement disponibles en portugais.

Travessa do poço do Monte.

https://www.cm-trancoso.pt/turismo/

Trancoso fait partie du réseau  des villages historiques, Aldeias Historicas

http://www.aldeiashistoricasdeportugal.com/

Voyage médiéval muraille de Trancoso

Porte d’entrée dans la muraille de Trancoso

Une halte dans la région

Casa do Redondo, Rabaçal.

Ces visites de châteaux mystérieux sur une route bien agréable  vous donnent envie de jouer au prince et à la princesse ? la Casa do Redondo est l’endroit idéal pour ça. C’est un « Solar » du XVIIIe siècle construit par les ancêtres de la famille propriétaire, les Sampaio e Mello. Le domaine a été transformé en gîte rural qui a conservé l’architecture d’origine. Lit à baldaquin, meubles massifs et tentures n’empêchent pas le confort moderne.  Une piscine, un centre équestre et de multiples activités rendent le séjour « royal » sur la route des châteaux.  Les prix sont étonnamment doux.

Un must : le pique-nique, sur demande, organisé près d’un étang sur le domaine de 27 ha.

L’accueil est superlatif et la famille Sampaio e Mello ne ménage pas ses efforts pour rendre le séjour agréable.

Le village de Rabaçal se mérite,  un peu perdu sur le plateau de Mêda, mais les paysages sont magnifiques et sa situation permet de visiter les châteaux forts environnants, comme celui de Marialva.

décor champêtre à Marialva
Décor champêtre à Marialva

Marialva

La route des châteaux du Côa est marquée du sceau du mystère et de l’étrange. De tous ces gardiens de pierre, géants entourés de villages minuscules, plantés là à jamais pour défendre le territoire contre un ennemi qui ne viendra jamais…. Marialva fait bouillonner l’imagination. Ce fut dit-on l’une des principales cités des Turdulos, Aravor, au Vie siècle avant JC. Elle fut ensuite occupée par les Romains, puis une première fois par les chrétiens, avant d’être prise par les Arabes– qui lui donnèrent le nom de Melva- et enfin redeveue chrétienne en 1603.

Un promontoire essentiel sur la ligne de défense, et une vue qui porte loin. Marialva présente cette particularité de conserver un village à l’intérieur de ses murs (époque médiévale). Ce village n’est plus habité, mais les églises servent toujours, et l’aspect village fantôme renforce encore l’impression étrange  de cette magnifique forteresse.  Il faut musarder entre ses remparts, se promener dans les ruelles, scruter l’horizon. Jouir de tant de paix ! une trés belle halte sur la route des châteaux.

Marialva fait partie des Aldeias turisticas et est une étape passionnante sur la route des chãteaux. Il faut se rendre à l’office du tourisme , qui occupe une maison de style juif : marialva était dotée au moyen-âge et plus tard d’une importante « judaria », quartier des juifs.

www aldeias

http://www.redejudiariasportugal.com

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Fair eun pastel de nata

Pastel de nata, le petit gâteau emblème !

Si fondant, si craquant. Une bouchée de plaisir associée à Lisbonne.

On les aime tant. Pourquoi ne pas apprendre à les faire soi-même avec l’un des meilleurs pâtissiers de Lisbonne ?

Car si le pastel de nata se trouve désormais partout dans la capitale d’où il est originaire, et même dans tout le Portugal, il est parfois victime de son succès.  Trop ceci, pas assez cela…souvent un peu trop cher

Pour un bon pastel de nata, la qualité artisanale doit primer, avec une  garantie de fraicheur des ingrédients , ce qui permettra de prolonger la longévité du gâteau, et donc sa consommation. Un vrai pastel bien fait est encore très bon 24 ou 36 heures après sa confection .Or ce n’est pas toujours le cas.

À la pâtisserie Batalha située place de Camoens au Chiado (trés exactement Rua da Horta Seca)  on garantit cette fraicheur pour ce mélange incomparable du croquant et du moelleux, le truc de ce petit gâteau pour nous faire chavirer de plaisir.

Batalha c’est une famille de pâtissiers et le secret des gâteaux réussis tranmis de génération en génération, jusqu’à celle de João Batalha,  5e génération à mettre la main à la pâte. João, 27ans,  avoue  avec malice « être tombé dedans quand il était petit ».

João Batalha, qui est aussi formé en gestion, est  passionné par son  travail de pâtissier. Il a décidé d’animer des ateliers de confection consacrés au pastel de nata, en partenariat avec Zara Quiroga, bloggeuse spécialisée en cuisine. Il propose désormais le  samedi des ateliers qui permettent d’apprendre à confectionner le délicieux petit gâteau de pâte feuilletée au cœur de crème qui ,pour être bien réalisé, doit respecter les bonnes doses, la bonne température de cuisson et utiliser des produits de qualité.

Médaille de bronze

Médaille de bronze 2018 pour le pastel de nata de João Batalha

João, jovial et dynamique,   a souvent des anecdotes à raconter pour pimenter ce genre d’activité.Il fournit les astuces qui permettent aux néophytes de ne pas rater l’exécution. Et on repart avec la recette bien sûr.

La pâte feuilletée  du pastel de nata est prête d’avance : c’est un long et délicat processus qui demanderait beaucoup trop de travail et de temps aux participants.

A la fin de l’atelier, chacun peut déguster 3 pasteis que João propose avec une ginja servie dans un verre en chocolat, car il estime que ce sont des saveurs qui se marient bien. De plus la Ginja se fait dans la région d’origine de la famille Batalha : le pays « saloio », le pays campagnard (région de Mafra/leiria).

Les ateliers ont lieu le samedi de 17h à 19h. En anglais ; éventuellement en français. Sur demande, et pour des groupes, l’atelier peut avoir lieu en semaine , en anglais, français, espagnol, et portugais.

Prix 40 euros/personne

Pour les détails et s’inscrire: https://www.pasteldenataworkshop.com/

Le blog de Zara Quiroga https://www.facebook.com/lisbonfoodguide/shop

Pour en savoir plus sur la pâtisserie Batalha https://pastelariabatalha.com/

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Guide bleu sur le Portugal, pour tout savoir sur cette destination si appréciée des touristes.

Un guide complet, détaillé, n’hésitant pas à nous emmener explorer des sentiers inconnus, et mettant en valeur le patrimoine et la culture. Une longue présentation abordant aussi bien la gastronomie que les arts, la littérature, les fêtes et les divertissements. Voyager et se cultiver, changer d’horizons à tous les points de vue, c’est l’objectif de ce guide.

Le Guide Bleu est abondamment ilustré, proposant de nombreuses cartes et ême les plans détaillés des édifices et monuments principaux. Un ouvrage de référence, truffé de renvois amusants, ou de références historiques pour tous ceux qui désirent visiter un pays en approfondissant ses connaissances.

Le Guide Bleu Portugal édition 2018 comprend un chapitre « Portugal aujourd’hui » qui brosse un portrait sans complaisance de la réalité économique et sociale du pays. Il a été rédigé par marie-line darcy, auteure du site www.lisbonne-affinités.com

http://www.lisbonne-affinités.com

http://www.guides-hachette.fr/guides-bleus

GB_Portugal-AUJ

le Portugal aujourd’hui par marie-line darcy guide bleu hachette Portugal

Editions Hachette

 

Lisbonne en VO. Un guide original

L’éditeur Atlande propose pour sa part un guide Lisbonne en VO. A partir de mots-clefs associés à la capitale portugaise, dont certains sont évidents et d’autres beaucoup moins, les auteures présentent dans ce guide  un texte descriptif, suivi d’un texte littéraire en version originale , et la version traduite en français. Un long travail de compilations qui permet une approche différente de la capitale. Des mots-clefs pour se promener en regardant autrement ce qui est donné à voir.  Ce guide est une manière originale de visiter la capitale, en picorant des mots-clefs : Escadas (escaliers),  Elevador (funiculaire) ou Cravos (oeillets)….. et d’autres tout aussi savoureux.

Lisbonne en VO fait partie d’une collection comprenant Berlin, New-york, Rome et d’autres villes en projet.

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Lisbonne en VO aux Éditions Atlande, Gabrielle Yriarte et Lavinia Moreira.

https://www.atlande.eu/70-villes-en-vo

 

 

Visiter la région au nord de Porto révèle d’agréables surprises.

A proximité de l’aéroport Sá Carneiro, les villes qui jalonnent  la région Nord sont de belles étapes, pour ceux qui sont en voyage d’affaires ou qui veulent découvrir les abords de Porto, et se rendre près de l’océan. Lisbonne-affinités vous invite à découvrir cette région, en deux étapes.

La première partie du voyage concerne  Santo Tirso et Maia.

                                          Santo Tirso

Santo Tirso tient son nom du monastère qui y fut érigé au Xe siècle. Consacré à l’ordre Bénédictin il fut, jusqu’à l’extinction des ordres religieux (en 1834),  tout puissant dans la région. Les moines bénédictins possédaient en effet de vastes domaines qui s’étendaient jusque dans la vallée du Douro. Ces domaines s’appelaient des « couto », et de nombreux villages ou bourgs de la région possèdent ce mot dans leur appellation.

L’église actuelle date du XVIIe siècle. Imposante, tout comme le monastère auquel elle est associée, a subi de nombreuses transformations au cours des siècles, est très utilisée.

Les bâtiments adjacents ont pour la plupart trouvés des débouchés laïques. Dans l’une des ailes de l’ancien cloître, totalement restaurée, par l’architecte Souto de Moura  a pris place le  Musée municipal Abade Pedrosa. L’architecte a conservé la structure minimaliste et l’enchainement des anciennes cellules des moines, distribuées le long du couloir central. Les grandes vitrines centrales dans chacune de ces s « cellules monacales » abritent les objets découverts au cours des fouilles dans la région, et retracent l’histoire de Santo Tirso (particulièrement notable,  le pôle pré historique). Un musée bien conçu, qui ne cherche pas à tout montrer, mais qui propose un échantillonnage bien mis en valeur des découvertes archéologiques de la région.

Un autre musée fait la fierté de Santo Tirso : le MIEC, Musée international de sculptures contemporaines. Il a la particularité d’être en plein air, et les sculptures jalonnent des parcours urbains et semi urbains, provoquant souvent l’admiration par leur originalité et leur audace, et jouant de l’effet de surprise.

Un peu difficile à interpréter, mais au musée municipal on se fera une joie de vous donner toute l’information nécessaire. L’accueil y est sympathique et compétent.

http://miec.cm-stirso.pt/

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Santo Tirso est aussi au cœur du développement industriel autour du textile, en raison de la proximité de  la rivière Ave (rio Ave), indispensable à cette industrie. Bien que de nombreuses usines textiles fonctionnent toujours dans la région, le secteur a subi de nombreux revers. Menacée de destruction après son démantèlement, l’immense usine de Santo Thyrso, autrefois un complexe industriel de premier ordre, a été sauvée.  Sa transformation en musée, en centre culturel et en centre de congrès est une réussite.

La vallée du Ave, qui doit son nom au cours d’eau qui la traverse, fait l’objet depuis 20 ans d’un travail de fond sur la récupération environnementale : essentielle à l’activité textile l’eau du Ave a subi de terribles outrances polluantes.

Des mesures importantes ont été prises pour à la fois dépolluer le cours d’eau, et obliger les usines a s’équiper pour éviter les rejets polluants.  Santo Tirso possède une plage fluviale dont la ville s’enorgueillit. Toutefois on a conscience du chemin qu’il reste à parcourir. L’eau y est claire et les poissons sont revenus, mais la baignade reste interdite.

L’offre culturelle et la diversité des propositions touristiques rendent très agréables un passage par Santo Tirso, qu’on ne peut quitter sans un détour par la Confeitaria Moura (Pâtisserie Moura, au centre ville). C’est là que l’on confectionne le Jésuite (jesúita), un feuilleté à la pâte d’amendes et recouvert de sucre, une spécialité qui fait la réputation de l’établissement familial, né en 1892.

http://confeitariamoura.pt/

 

Lisbonne affinités recommande 

  • L’hôtel Cidnay, au centre de Santo Tirso, un 4 * confortable et bien entretenu. La décoration est soignée, sans extravagances. La plupart des chambres disposent d’une vue sur la campagne environnante. Le petit déjeuner est correct. Seul bémol : l’hôtel organise des événements qui peuvent générer des nuisances sonores.

http://www.hotel-cidnay.pt/hotel-cidnay

 

  • Le Restaurant T

Un espace récent, au décor jouant sur le style entrepôt de l’édifice. Le couple Moreira qui a investi dans le lieu mise sur un concept gourmet, mais dans une ambiance détendue, qui permet de profiter de l’après-dîner (horaires élargis le week-end). Ana Moreira aux commandes en cuisine est associée au jeune chef  João Quintela et au cuisinier Bruno Barroso . Ils réinterprètent les spécialités locales, et proposent une cuisine fusion contemporaine (sous influence française admet la jeune femme). Un style moderne adapté à la clientèle d’affaires ou urbaine qui fréquente Santo Tirso. Et une équipe de professionnels compétents.

Coup de cœur pour la décoration, la sympathie et la compétence.

https://www.tfood.pt/

 

  • Le Cá Te Espero

Impossible de quitter Santo Tirso et sa région sans avoir goûter à la cuisine traditionnelle. Au Cá Te Espero, le  « je t’y attends »  on sert des plats copieux à base du meilleur de ce que donne la terre. Une cuisine de ménage, réalisée avec maestria par la propriétaire…. Il faut goûter aux « rojões » maison, réservés aux vrais connaisseurs, car les dés de porc sont mélangés à du foie et du sang frit (proche du boudin, mais au goût prononcé) servis avec des tripes. Les estomacs plus délicats se régaleront de morue et riz au four, croquant à point. Ou de cabri au four (cabrito) une des spécialités. Quant aux entrées… c’est une débauche de petites salades (carottes à l’ail à point), de charcuteries, de fèves aux herbes et de « croquettes » aux fruits de mer. Méfiance : on ne peut abuser sous peine de ne plus avoir de place pour les plats qui suivent. Prix doux.

Coup de cœur pour le service décontracté et le cadre traditionnel.

Avenue da Boavista (en bordure de la nationale 105), Rebordões, Santo Tirso

https://www.facebook.com/pages/biz/C%C3%A1-Te-Espero-387861711420563/

 

                                                Maia

La deuxième étape du parcours nous amène à Maia, à moins de 10 km au nord de Porto.

Avec ses 40 000 habitants et sa desserte par le métro-tram de Porto, la ville a des allures de cité dortoir. Pourtant, la proximité de la mer, et de l’aéroport Francisco Sá Carneiro, en font une ville intéressante pour des loisirs semi urbains, entre deux réunions de travail.

La ville mise d’ailleurs beaucoup sur le développement du tourisme d’affaires, en raison de son excellent  tissu industriel et de ses activités productives qui attirent de nombreuses femmes et de nombreux hommes d’affaires.

Le centre ville  est dominé par l’édifice de la mairie, qu’on ne peut manquer avec ses 92 étages qui en font le 5e bâtiment le plus élevé du Portugal. La tour Lidador abrite les services municipaux. Vue de loin, son aspect lui vaut le surnom de « briquet ».

La mairie a décidé de rendre son sommet accessible dans un futur proche : la tour Lidador offre un panorama de 360 º assez époustouflant.

A proximité de la ville, à Moreira da Maia, se trouve le Monastère de São Salvador. Un emblème de la région par sa dimension et par son influence. Au premier monastère érigé au XIe siècle, a succédé au début du XVIIe siècle un bâtiment maniériste, ou l’austérité apparente de la façade dissimule la débauche d’or du retable baroque. Le monastère conserve un trésor,  « bois de la croix » (lenho da Cruz), une relique, un bout de la Sainte Croix, du moins selon la croyance villageoise qui se rendait en pèlerinage en gage de dévotion. L’église du monastère est toujours très utilisée. De merveilleux jardins- privés- entourent l’édifice bien préservé.

L’un des joyaux de la région est sans nul doute la Quinta dos Cônegos. Le magnifique domaine date du début du XVIIIe siècle et fut à son origine liée à la Cathédrale de Porto, les cônegos étant les prêtres du chapitre chargé des « affaires » de l’évêché. Résidence d’été des prélats, le domaine souffrira de grands changements au XXe siècle. Puis en 1992, les bâtiments disparaissent dans un gigantesque incendie.

Achetée par la Fondation du  richissime banquier Ricardo Espirito Santo, le domaine a été reconstruit dans les moindres détails, la décoration du palais totalement récupérée et restaurée à l’identique : ce décor est dominé par le style « empire ». Le raffinement des salons et l’enchaînement des chambres traduisent les goûts luxueux des différents propriétaires.

La Quinta dos Cônegos sera bientôt transformée en centre culturel et ouverte aux visites.

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  •   Restaurant Estação

L’arrêt-buffet est conseillé, au restaurant « Estação », la gare.  En effet l’ancienne gare de Maia longtemps abandonnée a été restaurée et transformée en restaurant de proximité, ou l’on sert des plats originaux mais sans extravagance à des prix doux. Un esprit fusion, à partir d’une base très portugaise. Le décor avec les azulejos originaux, et  les tons de bleus rendent l’espace très convivial. La mairie propriétaire du lieu a confié la gérance aux frères Helder et Jorge Silva. Bon, sympathique et convivial, un lieu cher au  cœur des habitants tout comme l’était la gare.  Quant à la voie de chemin de fer, désaffectée, elle a été transformée en piste cyclable et pédestre. De quoi se balader pour digérer en toute tranquillité.  Un coup de couer dans la région.

https://restauranteestacao.pt/