Noël occupe une place particulière dans le cœur des Portugais. La « consoada », le réveillon, est un moment privilégié, qui a encore aujourd’hui gardé un esprit de famille. Il faut dire que le repas de noël est pantagruélique. Il faut notamment s’intéresser aux desserts : c’est une profusion de douceurs, et dans toutes les bonnes maisons qui se respectent, on dresse une table spécifiquement pour les présenter. On retrouve cette tradition dans les magasins, qui montent un étal spécial pour vendre leurs gâteaux.

Le gâteau des rois, Bolo Rei, tel que servi au Portugal est fait selon une recette du bord de la Loire, importée au début du XIXe siècle. Plusieurs pâtissiers revendiquent son importation depuis… Paris. Quoiqu’il en soit, ce gâteau est à la fois semblable et très différent de celui des Français. Et puis pour faire bonne figure, les Portugais ont inventé un Bolo Rainha, un gâteau des reines, où dominent les fruits secs typiques de la saison.

Les « mendiants » (les fruits secs) d’ailleurs sont toujours très en vogue : noix, amandes, figues, figues fourrées, noisettes, pignons de pin…. Sans oublier les raisins secs, qui portent le joli nom de « sultanas », les sultanes. Il vous en faut douze au moins, à avaler un par un aux douze coups de minuit, au réveillon du nouvel an.

Pour que notre tour gourmand soit complet, sachez que le plat d’excellence des réveillons de fin d’année-principalement à noël-est la morue. On la mange d’ailleurs dans son plus simple appareil, bouillie, servie avec des œufs durs, du chou portugais, et des pommes de terre. Cela peut paraitre un peu frugal, mais ainsi va la tradition. Et n’hésitez pas à en parler à un Lisboète : il se pincera aussitôt l’oreille pour indiquer combien ce mets est le fin du fin.

Question animations, la Mairie de Lisbonne propose toute une série d’événements pour les fêtes.

Juste avant noël, on peut voir la projection sur les arcades de l’immense place du Terreiro do Paço (Baixa, Bord du Tage), un spectacle de vidéo mapping.  Il était cette année consacré aux légendes de noël. La patinoire– entrée 5 €- restera ouverte  jusqu’au 31 janvier.  Un marché  de noël avec des animations pour les enfants s’est installé sur la place de la mairie, à 100 mètres (ouvert jusqu’au 24 décembre).

La nuit du 31 décembre, que l’on appelle « passagem », passage, un concert à partir de 22 heures sur le Terreiro do Paço,  suivi d’un feu d’artifice, tiré du Tage à minuit. Les connaisseurs cherchent un point élevé dans Lisbonne, pour pouvoir voir l’ensemble des feux d’artifice tirés en même temps, notamment celui de Cacilhas/Almada, sur la rive sud du Tage, en face du Terreiro do Paço.

Les fêtes se prolongeront le 1er,  le 2 et le 3 janvier avec des concerts en fin d’après-midi.

JOYEUSES FÊTES

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village underground quartier du Calvaire

 

                               Village Underground Lisbonne peut de loin faire facilement penser à une casse automobile, ou à un accident provoqué par des géants. Dans la réalité, Village Underground Lisbonne est un lieu de travail partagé et un espace culturel. Situé dans le quartier est de Lisbonne, à prooximité du Tage, sous le pont du 25 avril, le Village Underground que tout le monde appelle « VU » à le look londonien avec ses bus à impériale, ses conteneurs enchevêtrés et ses couleurs vives. Rien que de plus normal puisque Mariana, à l’origine du projet, a ramené l’idée de la capitale Anglaise ou elle a vécu quelques temps.

La jeune femme a bataillé ferme pour obtenir l’emplacement, juste derrière le musée de la Carris (les bus et tram lisboètes), récupérer des vieux bus et des conteneurs et tout mettre en fonctionnement. Depuis l’espace a pris forme, et le Village est désormais un incontournable de la vie culturelle de Lisbonne. Ateliers de créateurs de mode, bureau d’écrivains ou d’avocats, troupe de théâtre, designers y louent des espaces pour montrer leurs créations ou peaufiner leur trouvaille.  Les petites collections de vêtements par exemple y trouvent un espace à leur mesure. Les conteneurs peuvent être partagés en bureaux pour quatre personnes.

La cafeteria de l’endroit s’est installée dans un vieux bus. On y sert des en-cas, des salades, des gâteaux. Le « Vu » sert aussi un brunch copieux, qui s’est taillé une bonne réputation. Il n’est servi que le samedi, mais permet l’incursion dans le quartier du calvaire.  Le Village organise des événements au long de l’année : et entre deux animations place à la fête avec les DJ qui comptent. C’est aussi un lieu agréable pour profiter des belles soirées, en été comme en hiver.

Le Village Underground est voisin de Lx Factory, un autre lieu branché de Lisbonne.

On aime

L’emplacement, la bonne ambiance. L’originalité. Le brunch du samedi est copieux, pour 12,50€.  La location de bureaux « différents ».

On aime moins

L’éloignement du centre ville.

 

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Son nom en portugais veut dire bois. Madère était recouverte de forêt quand les navigateurs lusitaniens y ont accéder alors qu’ils partaient chercher la voie pour l’Inde. Une bien belle escale autrefois tout comme aujourd’hui : l’île volcanique est multiple et changeante, entre hauts sommets, falaises vertigineuses, et terres cultivées en étages. Son climat est l’un de ses atouts : semi tropical il est plus doux qu’excessivement chaud, avec une humidité qui varie d’une côté à l’autre.

Cela présente l’ avantage qu’on peut tout y faire pousser, de la banane à la canne à sucre en passant par les fruits de la passion, le manioc et la patate douce. Sans oublier un trésor : la vigne qui comme les autres cultures pousse en terrasse pour donner le célèbre vin de Madère. Bien plus qu’un composant d’une sauce appréciée en France, le Madère est un vin « cuit » d’une grande finesse, dont il existe une grande variété, selon l’âge, le terroir et la manière de le faire. Très apprécié des Américains et des Britanniques, le Madère est remis au goût du jour, et les visites des domaines et des caves s’imposent.

Apprivoisée par les découvreurs Portugais qui s’intéressèrent à l’île située judicieusement sur la route maritime vers l’Afrique, Madère n’a conservé que sa forêt primitive de lauriers sauvages clasée au patrimoine mondial de l’humanité. Funchal la capitale est une coquette qui s’étale à flanc de collines, parfois revêches.

L’une des originalités de l’île est d’être striée de part et d’autre par les « levadas », des canaux destinés à répartir l’eau entre les différents régions de l’île, soumises aux variations climatiques. Et y permettre la culture et le fonctionnement des moulins à eau. Suivre quelques « levadas »- en tout 2000 km zèbrent l’île- est un must pour découvrir des paysages de toute beauté. Un conseil : ne jamais sous-estimer la dangerosité de ces promenades, et il est recommandé de contacter des guides professionnels. D’autres plus accessibles ont un air de chemin de fées agréables à faire en famille. Enfin, pas de plage de sable fin sur Madère la volcanique mais des bassins creusés dans la roche. La station balnéaire de l’île aux fleurs, l’un de ses surnoms,  se trouve sur l’île de Porto Santo, accessible en avion.

On aime…

Le climat si différent du continent, la végétation luxuriante, le charme des domaines agricoles, la côte nord et ses falaises vertigineuses. Funchal la capitale , côte sud, qui développe ses activités culturelles, et son marché exotique.

On aime moins…

Le développement urbain anarchique et l’étalement de la capitale qui rend les déplacements parfois fastidieux. L’aéroport se trouvant à 20 km du centre de Funchal il est recommandé de prévoir son moyen de transfert à l’avance.

a_decouvrir

 

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