Fêtes de la Saint Antoine à Lisbonne

Elles sont de retour !

Les fêtes de juin à Lisbonne. Comme tous les ans, beaucoup d’animations au programme du mois de juin. Mois pendant lequel les Lisboètes célèbrent les fêtes des Saints populaires : Saint Antoine le 13 juin, Saint João le 24 juin et enfin Saint Pedro, le 29 juin.

Dans la capitale, le point d’orgue des fêtes est le jour de la Saint Antoine…qui se célèbre aussi la nuit. Saint marieur, Antoine est vénéré à Lisbonne, et on lui voue un culte prononcé.

Quelques couples de condition modeste se marient ce jour là, et leurs noces sont prises en charge par la mairie.

C’est aussi le défilé des marches populaires, qui représentent les quartiers de la capitale. Une tradition qui remonte au XVIIIe siècle, et peut être même au-delà, à l’époque médiévale et ses rites d’allégeances au souverain local et à l’arrivée de la saison d’été. Sous leur forme moderne, cette tradition remonte à 1932.

Pendant un an les habitants se préparent pour représenter leur quartier. La bataille est féroce pour décrocher l’honneur d’être premier au palmarès. D’ailleurs la sélection se fait en salle du 1er au 3 juin 2018. Le soir du 12 juin, jour férié de Lisbonne, c’est le grand défilé sur l’Avenue de la liberté: haut en couleurs, kitsch mais enthousiaste, le spectacle est assuré avec ferveur par des inconnus dont ce n’est pas le métier. Une authenticité populaire que l’on ne trouve qu’à Lisbonne.

A ne pas manquer également, les arraials, les tables dressées dans les rues et sur les places où on danse sur des airs de flonflon en dégustant les sardines qui , comme tout bon lisboète vous le dira, ne se mangent qu’à partir de juin. Grillées entières sur des braseros, servies sur des tranches de pain, accompagnées de pommes de terre et de salade de poivrons et tomates, et poussées d’un verre de vin (ou de bière). Un must!

Les fêtes de Lisbonne c’est aussi une vaste et éclectique programmation culturelle. Il y en a pour tous les goûts, des chorales aux fanfares, en passant par le jazz et le classique, du cinéma en plein air, du fado, de la danse et du théâtre, des spectacles en ville ou en banlieue, dans les jardins et sur les places.

L’objectif pendant les fêtes est d’être le plus possible dehors, pour goûter les belles soirées du début de l’été, s’amuser et profiter de la bonne humeur générale. 

Viva Lisboa, Viva as sardinhas, Santo António et les marches.

Le programme complet se trouve ici  https://www.culturanarua.pt/programacao/

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masques ibériques

Les démons et les déguisements épouvantables vont envahir la Place de l’Empire (Praça do Império) à Belém du 17 au 20 mai. Le XIIIe festival du Masque Ibérique va réunir des groupes venus d’Espagne et du Portugal, pays qui conservent la forte tradition des masques de carnaval.

Comme tous les ans, des pays possédant une tradition équivalente du masque sont invités pour le grand défilé du samedi 19 mai à 16h30 : l’Irlande avec le groupe des Mummers, le Brésil avec Boi Tinga.

De nouveaux entrants cette année, venus d’Asturies, de Viana do Castelo, de Vigo ou Zamora.

La tradition des « démons » (caretos, foliões, rapazes…) est encore très vivace dans les régions du nord du Portugal, et les régions voisines d’Espagne. Elle puise son origine dans les rites païens marquant le rythme des saisons. Jouer à se faire peur, se dissimuler derrière des maques, était autrefois une manière de conjurer les peurs réelles.

Une fois par an, Lisbonne invite les masques à se montrer lors d’un grand défilé comptant la participation de 30 groupes et plus de 100 personnes. C’est l’occasion de plonger dans un univers de fantasmagories, haut en couleurs et teinté de bonne humeur.

Costumes étonnants, musique dite « celtique », avec bien sûr des cornemuses et des tambours, et tous ces  étranges et fascinants masques en tout genre.

Des groupes folks sont invités pour animer les soirées, et l’évènement permet de découvrir l’artisanat et la gastronomie locale.

Du 17 au 20 mai, Place de l’Empire à Belém.

Avec également un concours de photographies des plus beaux masques et déguisements: costumes et masques se prêtent fort bien à l’exercice.

Méfiez vous des taquineries auxquelles les festivaliers aiment se livrer: nous sommes à carnaval, même hors du temps, et comme on le dit au Portugal « personne ne peut le prendre mal »

http://www.progestur.net

 

sculptures inspirées des pavés de Lisbonne

Pavements ou calçadas portugais.  Des pavés noirs et blancs qui dessinent des arabesques sur le sol des villes portugaises.

Un art si particulier que les pavements ont  traversé les océans, vers le Brésil ou l’Afrique.

Mais les volutes gracieuses des rues de Lisbonne et d’ailleurs ont inspiré autrement Sabine Champredonde. L’artiste expose ses « meninas nas calçadas », des sculptures de bustes de demoiselles que l’on imagine bien chalouper sur les pavements de Lisbonne. Gris, noir, blanc…et rouge pour des lèvres sensuelles. De la récupération pour ces sculptures originales qui invitent à regarder ou on met les pieds, ou au contraire droit devant.

expo sculpture Lisbonne

meninas nas calçadas, demoiselles du pavement lisboète

Et la mosaique, bien sûr. Comme celle que l’on utilise à une autre échelle pour les pavements des rues.

Sabine Champredonde est également la créatrice d’une « causeuse », elle aussi inspirée de la calçada, le pavement. Un objet en mosaique, en courbes et en épaisseur..

As Meninas nas Calçadas, les demoiselles du pavement,  pas forcemment celles que vous croyez…

C’est à voir à la galerie « La Canopée » (près de la place Marques Pombal)

Rua Bernardim Ribeiro, nº 43

Jusqu’au 30 avril.

sculpture inspirée des pavés de Lisbonne

artiste sabine champredonde

festa da Francofonia fête d ela francophonie Lisbonne 2018

Francophonie, le français en partage, la langue et la culture. Et une fête de la francophonie  célébrée au Portugal en mars.

Les jours de la francophonie vont marquer le tempo, les 23 et 24 mars. Avec une programmation d’excellence, et des lieux remarquables pour l’accueillir.

 Vendredi 23 mars

Lancement des Jours de la Francophonie à 18h45 au réservoir de Mãe d’Água où l’on pourra voir une exposition consacrée à la Liberté d’expression organisée par l’ambassade du Canada (du mardi au dimanche de 10h à 17h30).

Ensuite un solo de danse, Eolo, de Borjaz Fernández Vilaplana, créé spécialement pour les FF2018. Proposé par l’ambassade d’Andorre.

A 19h, l’appel de l’estomac invitera à  la dégustation de spécialités gastronomiques offertes par différents pays francophones.

Puis, déplacement au musée Arpad Szenes/Vieira da Silva tout proche pour un spectacle de musique. Une originalité proposant une fusion entre l’instrument Cristal Baschet- une rareté- joué par Karin Helbert accompagné des percussions et par la voix du chanteur soufiste Ahmed Abdellhak El Kaâbe. Un spectacle différent intitulé Dounia (proposition conjointe ambassades de France et du Maroc).

La Belgique proposera ensuite du Théâtre, « L’appel du large » de et par Étienne Van der Belen, sur des textes de Fernando Pessoa.

La journée se clôturera par du Rock alternatif, proposé par la dynamique ambassade de Roumanie et son service culturel. Le groupe Futuri Pe Asfalt.

musique fête de la francophonie

DOUNIA
Karinn Helbert, Nasser Mouzaia, Abdelhak Ahmed el Kaab.

Samedi  24 Mars

Retour à la fondation Arpad Szenes- Vieira da Silva, à midi pour entendre « Jacques Brel, 40 ans après », interprété par David Ferreira. Suivi à 17h par un atelier d’art « Dessiner à fleur de peau » proposé par Cathy Douzil avec un modèle dansant.

Parallèlement le jardin des Amoreiras, devant le délicieux musée Arpad Szenes- Vieira da Silva recevra  de 14h á 19 h le Village Francophone : divers stands proposés par dix pays (Andorre, Belgique, Côte d’Ivoire, Egypte, France, Géorgie, Roumanie, Sénégal, Suisse et Tunisie.

Des jeux, des surprises et des gourmandises. Le village francophone sera l’occasion d’un tirage au sort réservé aux participants.

film

film HHhH

A Noter

Toujours dans le cadre du mois de la Francophonie, à ne manquer sous aucun prétexte, la projection du film HHhH d’après le roman éponyme de Laurent Binet. La projection aura lieu ce 21 mars, mercredi,  à la médiathèque de l’IFP à 19h.L’auteur, Laurent Binet,  sera à Lisbonne le 28 mars, pour une rencontre avec les lecteurs à 19h, également à la médiathèque de l’Institut Franco portugais. Avec bien sûr au centre de la rencontre « HHhH » prix Goncourt du roman 2010, et la « Septième fonction du langage » réédité en 2017.

Le 22 mars, la conférence « Et le monde parlera français » par l’écrivaine Marie-Laure Poletti ( conférence –débat à la médiathèque de l’IFP).

Et dans un genre différent, mais surfant aussi sur la beauté de la langue française, le concert de Christophe Maé qui se déroulera le 29 mars à 20h30 au Tivoli-BBVA.

Enfin, mercredi 21 mars, n’oubliez pas Goût de France , la gastronomie de la Nouvelle Aquitaine à l’honneur dans les restaurants Portugais. A lire sur lisbonne-affinités.com

http://fetedelafrancophonie.com/2018/

 

 

danse à la fête de la Francophonie

solo de danse Eolo

 

 

 

restaurant

Restaurant. Ou plutôt restaurantS : quelques 3300 dans 150 pays associés à l’évènement « Goût de France » 2018.

Le 21 mars on va savourer à nouveau l’excellence de la cuisine et de la gastronomie française, pour la 4e année consécutive, dans ces restaurants qui s’associent volontairement à l’événement. Un cocorico mérité pour un évènement qui semble trouver sa voie, en sortant d’un certain élitisme du début pour s’adresser au plus grand nombre, en permettant à la cuisine de bistrot, si savoureuse et si chère au cœur – et à l’estomac- des français, d’être représentée, à des prix acessibles.

L’idée est de conserver l’esprit et les valeurs attachés à la gastronomie et la cuisine française, en les faisant partager dans les restaurants qui ont bien voulu jouer le jeu. Les chefs sont libres d’interpréter à leur manière. Chaque restaurant proposera donc un menu respectant les consignes et surtout les produits indiqués.

Avec une bonne nouvelle dans la bonne nouvelle ! C’est la Nouvelle Aquitaine, la région ouest délimitée par la Charente maritime au nord, le pays Basque et les Pyrénées au sud et la Dordogne à l’ouest.

Parmi les mets en vedette, la lamproie à la Bordelaise– la lamproie étant un met très apprécié des portugais également, le foie gras, les huitres…servis avec les fameux vins de la région Aquitaine– bordeaux bien sûr mais pas seulement.

le 21 mars 2018 goût de France á Lisbonne

le 21 mars 2018 goût de France à Lisbonne

Au Portugal, 33 restaurants ont décidé de jouer le jeu, dont une bonne moitié à Lisbonne. Des restaurants français et quelques chefs français associés aux restaurants portugais vont aussi mettre leur tablier « Goût de France » ce 21 mars.

Trois écoles hôtelières vont participer également à un concours, avec un menu imposé à réaliser, et des prix offerts par les sponsors (Auchan, Pernod-Ricard, Air France).

Goût de France est né à la suite de l’inscription de la gastronomie française au patrimoine mondial de l’UNESCO, à l’instigation d’Alain Ducasse.

Cette année l’événement est marqué par la disparition récente de l’un des meilleurs chefs français, Paul Bocuse. Et Goût de France sera une occasion de lui rendre hommage.

Les restaurateurs se sont engagés, comme les années précédentes, à reverser 5 % des recettes à une cause sociale ou humanitaire.

La liste des restaurants portugais participants se trouve ici. Les réservations sont chaudement recommandées.

https://pt.ambafrance.org/Gout-de-France-Good-France-2018-4a-edicao

 

restaurants à Lisbonne

Les restaurants portugais participent à Goût de France 2018

200 oeuvres d el'artiste Hollandais Maurits escher á Lisbonne

Escher, de son prénom Maurits, est un merveilleux illusionniste capable de donner le vertige à la plus paresseuse des imaginations.

Le musée d’Art Populaire à Belém propose un voyage au centre de l’univers à la fois magique et malicieux du maitre incontestable de la perspective contemporaine.

D’Esher on connait surtout les escaliers infinis, les chutes d’eau perpétuelle, un agencement de la perspective qui bouscule notre vision. Dans tous les sens du terme.

Dessinateur et graveur, passionné d’Italie, architecte et fou de mathématiques, Escher nous a laissé des lithographies et des gravures sur bois (xylogravures dans l’expo) remarquables.

Des constructions impossibles, des paysages à l’infini, des métamorphoses à la fois sublimes et dérangeantes…. Quelques 200 œuvres du Hollandais génial sont montrés dans cette exposition internationale.

Particulièrement didactique, elle permet de mieux comprendre les abstractions visuelles et les mises en abîme du génial artiste.

Le voyage est amusant, et le spectateur est très souvent partie intégrante du jeu de l’illusion voulu par Escher.

Ce qui explique sans doute l’intérêt des écoles pour l’expo d’Escher. En tout cas, les adolescents croisés lors de notre visite ont semblé assez concentrés.

Quelques mots sur le musée d’Art populaire.

L’aspect du bâtiment est assez austère. Il faut dire qu’il a été construit  comme un pavillon de l’exposition  du monde portugais en 1940, exposition tout à la gloire du régime de l’État nouveau. Ce n’est qu’en 1948  qu’il ouvrira comme musée ethnographique, et ses collections sont consacrées à l’artisanat, aux instruments de musique aux costumes, mais aussi a la peinture et à la sculpture.

Abandonné, mal aimé, le musée a finalement rouvert ses portes en 2012, après avoir été restauré en 2010. Son « oubli » durant des décades lui confère un avantage indéniable : les 12 000 pièces de ses collections sont intactes, soigneusement conservées dans les archives du musée.

A noter que le musée organise des workhops d’apprentissage de l’artisanat.

La relation Escher-Art populaire n’est peut être pas évidente. Mais l’exposition  a le mérite de mettre le musée sur le chemin des lieux à voir à Lisbonne.

Escher jusqu’au 27 mai 2018

Museu de  Arte popular,

Avenida de Brasilia, (près du monastère des Jéronimos et du pavillon des découvertes).

http://www.patrimoniocultural.gov.pt/pt/agenda/exhibitions/escher/

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FESTIN

 

Festin c’est la fête du  cinéma en langue Portugaise. Depuis 9 ans, le Festival réunit autour du cinéma São Jorge à Lisbonne le meilleur de la production du cinéma venu du Brésil, d’Angola, du Mozambique, Cap-Vert, São tomé, Mozambique…

    Et bien sûr du Portugal.

Le festival commence mardi 27 février, et se termine le 6 mars.

L’ouverture le 27 février se fera avec le fim brésilien « Como nossos pais », comme nos parents, de Laís Bodanzky, montré au festival de Berlin. Un film qui a eu beaucoup de succès au Brésil.

Beaucoup, beaucoup de films et de documentaires à voir au long de la semaine au Cinéma São Jorge, Avenue de la Liberté.

C’est un festival, avec donc des prix et une belle programmation de longs métrages.

Cette année, FESTIN s’enrichit d’une nouvelle sélection, « Latin- langue en mouvement » pour célébrer les racines linguistiques communes  à des pays comme Cuba, Espagne, France, Roumanie et Vatican.

sélection du festival FESTIN à Lisbonne

sélection latin, langue en mouvement de FESTIN Lisbonne

Avec notamment, Paris la Blanche (Paris A branca) de Lidia Terki, qui sera projeté le 5 Mars. L’histoire de Rekia qui sans nouvelles de son ami va le chercher en France pour le ramener en Algérie. Mais l’homme qui l’accompagne est devenu un étranger…

A noter dans cette catégorie, la présence du Vatican, avec le film « la plus petite armée du monde » de Gianfranco Pannone, qui retrace la vie d’un groupe de gardes Suisses, les gardiens du Vatican. Le film sera projeté le 2 mars en présence de Monseigneur Dario Edoardo Viganò chargé par le Pape François de la communication du Vatican.

FESTIN festival cinéma d elangue portugaise à Lisbonne

L’armée la plus pettie du monde film italien au FESTIN

Un Festin grand cru avec des moments inattendus, des surprises, de l’émotion et une ambiance particulière qui est l’une des marques de fabrique de ce festival inventif et courageux.

la programmation est dense, Lisbonne-affinités vous invite à consulter le site

https://festin-festival.com

 

1er de l'an à Lisbonne

2018 les Fêtes de fin d’année à Lisbonne

Les fêtes de fin d’année à  Lisbonne s’annoncent belles et généreuses. Quelques suggestions pour profiter de « l’esprit de noël » en famille ou entre amis, et bien entrer en 2018

D’abord pour les petits et les moins petits, l’histoire de noël, qui cette année a quitté le Terreiro do Paço pour aller se poser sur la Fontaine Lumineuse (Fonte Luminosa, Almada). La vidéo-mapping raconte la magie de noël à Lisbonne, mettant en valeur ses charmes et ses beautés.

Le spectacle Lisbonland-Onde o Natal acontece  peut être vu jusqu’au 23 décembre . trois sessions par jour, á 19h, 20h et 21 h. Rien n’est prévu pour l’entrée en 2018.

Wonderland, la fête foraine de Noel est á nouveau installée au Parc Edouard VII.

Les illuminations, elles, ont gagné des rues ou des quartiers qui jusque là n’en avaient pas ou moins  Rue de la Miséricorde (Chiado) ou les rues de Belém. D’autres rues en travaux ont renoué avec les LED, les lampes basse énergie.(Av de la République, Avenue Fontes Pereira de Melo). Et bien sûr, sur Terreiro do Paço, l’énorme sapin habituel. Il y restera jusqu’à la mi janvier 2018.

C’est d’ailleurs sur la grande place du centre de la capitale que se déroulera la fin de l’année. Trois jours de concerts, du 29 au 31 pour una passagem, le passage pour la nouvelle année 2018 s’y déroulera.

-le 29 décembre : concert de la fadiste Ana Moura, à partir de 22 h

-le 30 décembre les artistes cap-verdien et angolais, Lura et Bonga vont chauffer l’ambiance, également à partir de 22h.

-le 31 décembre, pour le réveillon, à partir de 22h trois concerts vont se succéder. D’abord le son soul et funk de Marta Ren & The Groovelvets. Suivis á 23h par le groupe Capitão Fausto. Aprésl’intervalle du spectacle pyrotechnique un feu d’artifice accompagné par une musique originale des Beatbombers, un ultime concert qui réunira de nombreux artistes portugais pour célébrer la pop et le rock national et international. De quoi souhaitez une belle année 2018 à tous ses proches et au monde.

Et n’oubliez pas les passas, les 12 grains de raisins secs, un pour chacun des douze coups de minuit. C’est la traditon portugaise.

Joyeux Noel, Joyeuses Fêtes.

plus de détails sur le site http://www.egeac.com

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lisbonne street art Bordalo II

Gâchis. C’est ce que veut dire le mot latin Atterro. Et c’est réunies sous ce mot de gâchis que l’on peut voir les dernières sculptures de Bordalo II (Artur Bordalo)

L’artiste de rue a installé son gâchis dans un entrepôt  désaffecté, rue de Xabregas, édifice  suffisamment déglingué pour rappeler l’univers des murs extérieurs où d’habitude le street arteur accroche des célèbres animaux de récupération.

La poubelle c’est ce qui inspire le jeune homme. Les matériaux qu’il utilise sont des vieux balais d’éboueurs, des pare-choques cassés, des poubelles de villes éventrées, des bidons cassés et autres déchets.

Bordalo II  utilise les animaux pour exprimer sa révolte contre le gaspillage et la pollution : ils sont les victimes de la nature , et ce sont nous les humains qui provoquons le drame.

Le singe géant qui accueille les visiteurs ne semble être là que pour poser la question : Vous vous croyez intelligent ?

L’exposition reprend quelques fétiches de l’artiste qui a construit des saynètes destinées à critiquer l’action des hommes. Quelques figures humaines, choses rares dans le travail de Bordalo II déjà présent dans 19 pays.

Gâchis/Atterro est complété par des vidéos et un livre qui expliquent la démarche de l’artiste. A ne pas manquer le saisissant Floting plastic, très évocateur.

Courrez voir Atterro . L’expositon est gratuite, et peut être vue à partir de 14 heures tous les jours. Mais Gâchis se termine le 26 novembre, plus que quelques jours pour s’intérésser à l’oeuvre du jeune Bordalo II et à sa critique de la société de gaspillage.

49, rua de xabregas

http://info@mistakermaker.org

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saison été 2018 à la fashionweek de Lisbonne

Modalisboa, trois jours de mode portugaise pour faire connaitre le travail des créateurs pour la saison prochaine.

Pour la première fois, Modalisboa s’installe au Pavillon Carlos Lopes, dans le Parc EduardoVII, au-dessus de la statue du Marquês de Pombal.

Un très bel édifice tout récemment rénové, et qui se prête bien à ce genre de manifestations qui ont besoin d’espaces et de belles proportions pour pouvoir installer « passerelles » , loges et autres salles d’appui.

Ainsi Modalisboa revient au centre ville après une tentative d’exportation à l’Est de la ville, à Belém, finalement jugé trop excentré pour le public et pour beaucoup de professionnels. Le nouveau lieu suscite la curiosité, on peut s’en douter.

Un bonheur ne vient jamais seul.  Modalisboa, une fois n’est pas coutume,  a donné un nom portugais à l’événement : LUZ. En hommage à la lumière si caractéristique et indéfinissable de Lisbonne.

Trois jours de mode donc, et comme à son accoutumée, la fashionweek de Lisbonne débute chacune des trois journées de l’évènement par les créateurs LAB, laboratoire destiné aux nouveaux talents.

A ne pas manquerdans la catégorie Nouveaux talents,  Sangue novo, sang nouveau, les nouveaux stylistes qui recevront des prix destinés à lancer leur carrière. Le 6 octobre à 18h00.

Avant bien sûr de montrer l’habileté des créateurs confirmés : les silhouettes trapèze de Ricardo preto ; Luis Carvalho qui s’inspire de l’aigle ; les années 80 revues par Carolina Machado ; ou encore les audaces également  80’s de Dino Alves

Modalisboa c’est aussi un esprit, une curiosité, des looks , des styles…une réinvention de la rue, souvent pleine de talent. A voir et pour être vue.

Du 6 au 8 octobre 2017.

http://modalisboa.pt/fashionweeks/modalisboa-luz_52