masques ibériques

Les démons et les déguisements épouvantables vont envahir la Place de l’Empire (Praça do Império) à Belém du 17 au 20 mai. Le XIIIe festival du Masque Ibérique va réunir des groupes venus d’Espagne et du Portugal, pays qui conservent la forte tradition des masques de carnaval.

Comme tous les ans, des pays possédant une tradition équivalente du masque sont invités pour le grand défilé du samedi 19 mai à 16h30 : l’Irlande avec le groupe des Mummers, le Brésil avec Boi Tinga.

De nouveaux entrants cette année, venus d’Asturies, de Viana do Castelo, de Vigo ou Zamora.

La tradition des « démons » (caretos, foliões, rapazes…) est encore très vivace dans les régions du nord du Portugal, et les régions voisines d’Espagne. Elle puise son origine dans les rites païens marquant le rythme des saisons. Jouer à se faire peur, se dissimuler derrière des maques, était autrefois une manière de conjurer les peurs réelles.

Une fois par an, Lisbonne invite les masques à se montrer lors d’un grand défilé comptant la participation de 30 groupes et plus de 100 personnes. C’est l’occasion de plonger dans un univers de fantasmagories, haut en couleurs et teinté de bonne humeur.

Costumes étonnants, musique dite « celtique », avec bien sûr des cornemuses et des tambours, et tous ces  étranges et fascinants masques en tout genre.

Des groupes folks sont invités pour animer les soirées, et l’évènement permet de découvrir l’artisanat et la gastronomie locale.

Du 17 au 20 mai, Place de l’Empire à Belém.

Avec également un concours de photographies des plus beaux masques et déguisements: costumes et masques se prêtent fort bien à l’exercice.

Méfiez vous des taquineries auxquelles les festivaliers aiment se livrer: nous sommes à carnaval, même hors du temps, et comme on le dit au Portugal « personne ne peut le prendre mal »

http://www.progestur.net

 

spectacle son e t lumière à Lisbonne

Lisbonne sous les étoiles, en version originale Lisbon Under stars, nous invite à revivre l’histoire mouvementée du couvent des carmélites à Lisbonne (Covento do Carmo/Chiado)

De superbes ruines, conservées en l’état, et qui abritent le musée d’archéologie.

Et c’est pour célébrer l’année européenne du patrimoine que le Couvent a la voute étoilée propose ce spectacle de vidéomapping.

L’idée de Lisbonne sous les étoiles est d’immerger le spectateur dans les images et le son. Les effets spéciaux donnent l’impression que les murs de la nef de l’église du couvent ont une vie propre.

D’ailleurs le couvent est un personnage, une jeune femme qui raconte les péripéties du bâtiment au cours des siècles : de sa construction, à sa destruction lors du terrible tremblement de terre de 1755, jusqu’aux tentatives de le reconstruire et de le réhabiliter. Et même le street art, l’art urbain contemporain.

En 12 actes, l’histoire du couvent, l’histoire de Lisbonne, l’histoire du Portugal

Moments particulièrement réussis le départ des caravelles, celui du séisme bien sûr, mais aussi la révolution des œillets : les guerres coloniales n’y sont pas oubliées, et c’est une audace notable. Il est vrai que c’est sur la place du Couvent (Largo do Carmo) que tout a basculé au Portugal, passé le 25 avril  1974 de la dictature à la démocratie.

Le spectacle dure 45 minutes, et les spectateurs peuvent circuler dans la nef, et se laisser porter par les différentes scénettes, conduites par les personnages, eux-mêmes guidées par le personnage du couvent.

La musique est bien présente, avec la participation des musiciens et chanteurs  Rão Kyao, Teresa Salgueiro, Salvador Sobral e Mariza.L

Le spectacle son et lumière Lisbonne sous les étoiles, Lisbon Under stars, est conçu par OCUBO, spécialiste des vidéo mappings, à qui on doit entre autre les spectacles projetés sur Terreiro do Paço  (Baixa) ou Lumina à Cascais.

Lisbonne sous les étoiles n’oublie pas les étrangers, la narration est faite également en anglais.

Les projections ont lieu du lundi au samedi, à 21h30 et 22h45.

prix du billet: 15 €

enfants de 6 à 10 ans et seniors: 10 €. enfants moins de 6 ans: gratuit.

jusqu’au 30 juin 2018.

https://www.lisbonunderstars.com/

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sculptures inspirées des pavés de Lisbonne

Pavements ou calçadas portugais.  Des pavés noirs et blancs qui dessinent des arabesques sur le sol des villes portugaises.

Un art si particulier que les pavements ont  traversé les océans, vers le Brésil ou l’Afrique.

Mais les volutes gracieuses des rues de Lisbonne et d’ailleurs ont inspiré autrement Sabine Champredonde. L’artiste expose ses « meninas nas calçadas », des sculptures de bustes de demoiselles que l’on imagine bien chalouper sur les pavements de Lisbonne. Gris, noir, blanc…et rouge pour des lèvres sensuelles. De la récupération pour ces sculptures originales qui invitent à regarder ou on met les pieds, ou au contraire droit devant.

expo sculpture Lisbonne

meninas nas calçadas, demoiselles du pavement lisboète

Et la mosaique, bien sûr. Comme celle que l’on utilise à une autre échelle pour les pavements des rues.

Sabine Champredonde est également la créatrice d’une « causeuse », elle aussi inspirée de la calçada, le pavement. Un objet en mosaique, en courbes et en épaisseur..

As Meninas nas Calçadas, les demoiselles du pavement,  pas forcemment celles que vous croyez…

C’est à voir à la galerie « La Canopée » (près de la place Marques Pombal)

Rua Bernardim Ribeiro, nº 43

Jusqu’au 30 avril.

sculpture inspirée des pavés de Lisbonne

artiste sabine champredonde

festa da Francofonia fête d ela francophonie Lisbonne 2018

Francophonie, le français en partage, la langue et la culture. Et une fête de la francophonie  célébrée au Portugal en mars.

Les jours de la francophonie vont marquer le tempo, les 23 et 24 mars. Avec une programmation d’excellence, et des lieux remarquables pour l’accueillir.

 Vendredi 23 mars

Lancement des Jours de la Francophonie à 18h45 au réservoir de Mãe d’Água où l’on pourra voir une exposition consacrée à la Liberté d’expression organisée par l’ambassade du Canada (du mardi au dimanche de 10h à 17h30).

Ensuite un solo de danse, Eolo, de Borjaz Fernández Vilaplana, créé spécialement pour les FF2018. Proposé par l’ambassade d’Andorre.

A 19h, l’appel de l’estomac invitera à  la dégustation de spécialités gastronomiques offertes par différents pays francophones.

Puis, déplacement au musée Arpad Szenes/Vieira da Silva tout proche pour un spectacle de musique. Une originalité proposant une fusion entre l’instrument Cristal Baschet- une rareté- joué par Karin Helbert accompagné des percussions et par la voix du chanteur soufiste Ahmed Abdellhak El Kaâbe. Un spectacle différent intitulé Dounia (proposition conjointe ambassades de France et du Maroc).

La Belgique proposera ensuite du Théâtre, « L’appel du large » de et par Étienne Van der Belen, sur des textes de Fernando Pessoa.

La journée se clôturera par du Rock alternatif, proposé par la dynamique ambassade de Roumanie et son service culturel. Le groupe Futuri Pe Asfalt.

musique fête de la francophonie

DOUNIA
Karinn Helbert, Nasser Mouzaia, Abdelhak Ahmed el Kaab.

Samedi  24 Mars

Retour à la fondation Arpad Szenes- Vieira da Silva, à midi pour entendre « Jacques Brel, 40 ans après », interprété par David Ferreira. Suivi à 17h par un atelier d’art « Dessiner à fleur de peau » proposé par Cathy Douzil avec un modèle dansant.

Parallèlement le jardin des Amoreiras, devant le délicieux musée Arpad Szenes- Vieira da Silva recevra  de 14h á 19 h le Village Francophone : divers stands proposés par dix pays (Andorre, Belgique, Côte d’Ivoire, Egypte, France, Géorgie, Roumanie, Sénégal, Suisse et Tunisie.

Des jeux, des surprises et des gourmandises. Le village francophone sera l’occasion d’un tirage au sort réservé aux participants.

film

film HHhH

A Noter

Toujours dans le cadre du mois de la Francophonie, à ne manquer sous aucun prétexte, la projection du film HHhH d’après le roman éponyme de Laurent Binet. La projection aura lieu ce 21 mars, mercredi,  à la médiathèque de l’IFP à 19h.L’auteur, Laurent Binet,  sera à Lisbonne le 28 mars, pour une rencontre avec les lecteurs à 19h, également à la médiathèque de l’Institut Franco portugais. Avec bien sûr au centre de la rencontre « HHhH » prix Goncourt du roman 2010, et la « Septième fonction du langage » réédité en 2017.

Le 22 mars, la conférence « Et le monde parlera français » par l’écrivaine Marie-Laure Poletti ( conférence –débat à la médiathèque de l’IFP).

Et dans un genre différent, mais surfant aussi sur la beauté de la langue française, le concert de Christophe Maé qui se déroulera le 29 mars à 20h30 au Tivoli-BBVA.

Enfin, mercredi 21 mars, n’oubliez pas Goût de France , la gastronomie de la Nouvelle Aquitaine à l’honneur dans les restaurants Portugais. A lire sur lisbonne-affinités.com

http://fetedelafrancophonie.com/2018/

 

 

danse à la fête de la Francophonie

solo de danse Eolo

 

 

 

restaurant

Restaurant. Ou plutôt restaurantS : quelques 3300 dans 150 pays associés à l’évènement « Goût de France » 2018.

Le 21 mars on va savourer à nouveau l’excellence de la cuisine et de la gastronomie française, pour la 4e année consécutive, dans ces restaurants qui s’associent volontairement à l’événement. Un cocorico mérité pour un évènement qui semble trouver sa voie, en sortant d’un certain élitisme du début pour s’adresser au plus grand nombre, en permettant à la cuisine de bistrot, si savoureuse et si chère au cœur – et à l’estomac- des français, d’être représentée, à des prix acessibles.

L’idée est de conserver l’esprit et les valeurs attachés à la gastronomie et la cuisine française, en les faisant partager dans les restaurants qui ont bien voulu jouer le jeu. Les chefs sont libres d’interpréter à leur manière. Chaque restaurant proposera donc un menu respectant les consignes et surtout les produits indiqués.

Avec une bonne nouvelle dans la bonne nouvelle ! C’est la Nouvelle Aquitaine, la région ouest délimitée par la Charente maritime au nord, le pays Basque et les Pyrénées au sud et la Dordogne à l’ouest.

Parmi les mets en vedette, la lamproie à la Bordelaise– la lamproie étant un met très apprécié des portugais également, le foie gras, les huitres…servis avec les fameux vins de la région Aquitaine– bordeaux bien sûr mais pas seulement.

le 21 mars 2018 goût de France á Lisbonne

le 21 mars 2018 goût de France à Lisbonne

Au Portugal, 33 restaurants ont décidé de jouer le jeu, dont une bonne moitié à Lisbonne. Des restaurants français et quelques chefs français associés aux restaurants portugais vont aussi mettre leur tablier « Goût de France » ce 21 mars.

Trois écoles hôtelières vont participer également à un concours, avec un menu imposé à réaliser, et des prix offerts par les sponsors (Auchan, Pernod-Ricard, Air France).

Goût de France est né à la suite de l’inscription de la gastronomie française au patrimoine mondial de l’UNESCO, à l’instigation d’Alain Ducasse.

Cette année l’événement est marqué par la disparition récente de l’un des meilleurs chefs français, Paul Bocuse. Et Goût de France sera une occasion de lui rendre hommage.

Les restaurateurs se sont engagés, comme les années précédentes, à reverser 5 % des recettes à une cause sociale ou humanitaire.

La liste des restaurants portugais participants se trouve ici. Les réservations sont chaudement recommandées.

https://pt.ambafrance.org/Gout-de-France-Good-France-2018-4a-edicao

 

restaurants à Lisbonne

Les restaurants portugais participent à Goût de France 2018

Musée de l'eau ou des Barbadinhos

L’eau. La station élévatoire des Barbadinhos (Museu da água) est l’une des inventions géniales qui permit à Lisbonne de ne pas mourir de soif. Alors que la ville s’agrandit sous la pression industrielle au début du XXe siècle, il faut aller chercher l’eau à 114 km au nord de la capitale. L’aqueduc d’Alviela est alors construit.

Problème : les dénivelés si célèbres de Lisbonne obligent la Cie des eaux à construire un élévateur, une pompe géante pour que le précieux liquide puisse  être élevé, avant d’être redistribué  dans le réseau urbain.

En 1870, les chaudrons géants destinés à créer de la vapeur pour faire marcher l’élévateur sont inaugurés. Ces chaudrons ainsi que l’immense cheminée d’évacuation de la vapeur d’eau furent démolis dans les années 50.

Dommage. Mais le musée de l’eau des Barbadinhos est passionnant à visiter.I l raconte l’incroyable travail nécessaire à l’approvisionnement en eau potable d’une ville difficile à aménager.

La station ingénieuse n’a en réalité fonctionné que peu de temps, entre 1880 et 1928. Une fée venait de faire son apparition, Dame Électricité, et elle allait supplanter les systèmes à vapeur, qui nécessitaient du charbon et de la main d’œuvre.

Heureusement les pompes et les machines ont été conservées. Et l’ensemble muséologique est classé comme patrimoine industriel de premier plan.  À l’extérieur on peut apercevoir les réservoirs d’eau toujours en usage. On continue de la faire venir d’Alviela, mais le traitement et la distribution ont bien changé.

Le musée de l’eau se situe en contrebas du quartier de Graça (paroisse de São Vicente) proche du Panthéon de Santa Engrácia et de la gare Santa Apolonia, dans un ensemble presque péri urbain, avec ses jardins et ses ruelles étroites.

Barbadinhos vient du nom de l’ancien couvent des frères Italiens qui s’étaient installés dans le quartier en 1738. Le lieu reste imprégné de l’influence de ces Barbadinhos , avec notamment, tout près du musée de l’eau,  la délicieuse église Notre Dame de Porciúncula, communément appelée église  paroissiale de Santa Engrâcia. Elle est dotée d’un clocher à Campanile, et d’un narthex en Galilée (portique doté de trois arches).  Quant au nom de l’église….il vient de Porziuncula petite commune près d’Assis, Italie.

La station élévatoire des Barbadinhos propose une exposition didactique sur l’eau.

Un bel endroit qui laisse place à l’imagination et aide à comprendre que derrière le  simple fait d’ouvrir un robinet d’eau se cache une ingéniosité et un acharnement humain pour maitriser le précieux liquide.

A méditer avant de faire le geste

http://www.epal.pt/EPAL/menu/museu-da-%C3%A1gua/

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200 oeuvres d el'artiste Hollandais Maurits escher á Lisbonne

Escher, de son prénom Maurits, est un merveilleux illusionniste capable de donner le vertige à la plus paresseuse des imaginations.

Le musée d’Art Populaire à Belém propose un voyage au centre de l’univers à la fois magique et malicieux du maitre incontestable de la perspective contemporaine.

D’Esher on connait surtout les escaliers infinis, les chutes d’eau perpétuelle, un agencement de la perspective qui bouscule notre vision. Dans tous les sens du terme.

Dessinateur et graveur, passionné d’Italie, architecte et fou de mathématiques, Escher nous a laissé des lithographies et des gravures sur bois (xylogravures dans l’expo) remarquables.

Des constructions impossibles, des paysages à l’infini, des métamorphoses à la fois sublimes et dérangeantes…. Quelques 200 œuvres du Hollandais génial sont montrés dans cette exposition internationale.

Particulièrement didactique, elle permet de mieux comprendre les abstractions visuelles et les mises en abîme du génial artiste.

Le voyage est amusant, et le spectateur est très souvent partie intégrante du jeu de l’illusion voulu par Escher.

Ce qui explique sans doute l’intérêt des écoles pour l’expo d’Escher. En tout cas, les adolescents croisés lors de notre visite ont semblé assez concentrés.

Quelques mots sur le musée d’Art populaire.

L’aspect du bâtiment est assez austère. Il faut dire qu’il a été construit  comme un pavillon de l’exposition  du monde portugais en 1940, exposition tout à la gloire du régime de l’État nouveau. Ce n’est qu’en 1948  qu’il ouvrira comme musée ethnographique, et ses collections sont consacrées à l’artisanat, aux instruments de musique aux costumes, mais aussi a la peinture et à la sculpture.

Abandonné, mal aimé, le musée a finalement rouvert ses portes en 2012, après avoir été restauré en 2010. Son « oubli » durant des décades lui confère un avantage indéniable : les 12 000 pièces de ses collections sont intactes, soigneusement conservées dans les archives du musée.

A noter que le musée organise des workhops d’apprentissage de l’artisanat.

La relation Escher-Art populaire n’est peut être pas évidente. Mais l’exposition  a le mérite de mettre le musée sur le chemin des lieux à voir à Lisbonne.

Escher jusqu’au 27 mai 2018

Museu de  Arte popular,

Avenida de Brasilia, (près du monastère des Jéronimos et du pavillon des découvertes).

http://www.patrimoniocultural.gov.pt/pt/agenda/exhibitions/escher/

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FESTIN

 

Festin c’est la fête du  cinéma en langue Portugaise. Depuis 9 ans, le Festival réunit autour du cinéma São Jorge à Lisbonne le meilleur de la production du cinéma venu du Brésil, d’Angola, du Mozambique, Cap-Vert, São tomé, Mozambique…

    Et bien sûr du Portugal.

Le festival commence mardi 27 février, et se termine le 6 mars.

L’ouverture le 27 février se fera avec le fim brésilien « Como nossos pais », comme nos parents, de Laís Bodanzky, montré au festival de Berlin. Un film qui a eu beaucoup de succès au Brésil.

Beaucoup, beaucoup de films et de documentaires à voir au long de la semaine au Cinéma São Jorge, Avenue de la Liberté.

C’est un festival, avec donc des prix et une belle programmation de longs métrages.

Cette année, FESTIN s’enrichit d’une nouvelle sélection, « Latin- langue en mouvement » pour célébrer les racines linguistiques communes  à des pays comme Cuba, Espagne, France, Roumanie et Vatican.

sélection du festival FESTIN à Lisbonne

sélection latin, langue en mouvement de FESTIN Lisbonne

Avec notamment, Paris la Blanche (Paris A branca) de Lidia Terki, qui sera projeté le 5 Mars. L’histoire de Rekia qui sans nouvelles de son ami va le chercher en France pour le ramener en Algérie. Mais l’homme qui l’accompagne est devenu un étranger…

A noter dans cette catégorie, la présence du Vatican, avec le film « la plus petite armée du monde » de Gianfranco Pannone, qui retrace la vie d’un groupe de gardes Suisses, les gardiens du Vatican. Le film sera projeté le 2 mars en présence de Monseigneur Dario Edoardo Viganò chargé par le Pape François de la communication du Vatican.

FESTIN festival cinéma d elangue portugaise à Lisbonne

L’armée la plus pettie du monde film italien au FESTIN

Un Festin grand cru avec des moments inattendus, des surprises, de l’émotion et une ambiance particulière qui est l’une des marques de fabrique de ce festival inventif et courageux.

la programmation est dense, Lisbonne-affinités vous invite à consulter le site

https://festin-festival.com

 

Histoire du fado au musée de Lisbonne

Fado. Son histoire est auréolée de mystère. Où est-il né exactement ? et sous quelles influences  est-il devenu le chant de référence de toute une nation.

Il n’y a pas un mais des fados…l’évolution du genre, ses allées et retours entre l’élitisme et le populaire ajoutent à sa complexité. Né en europe il a voyagé jusqu’au Brésil, où il était une danse chantée lascive qui puisait ses racines dans la culture africaine. Puis il quitte la rue et monte dans les salons, et voyage jusuqu?au Portugal ou la guitarre anglaise un temps le rendra tré spopulaire chez les dames bourgeoises. Puis finalement il retournera dans al rue, ou plutôt, dans les tavernes, s’associera á l’univers des bas-fonds, des coquins et des coquines.

Il a gardé ce côté canaille et surtout ce lien avec la vie des petites gens. Aujourd’hui il retourne aussi vers un certain élitisme, celui qu’offre les grandes scènes musicales . Le genre n’est pas mort. Il a deux cents d’existence , 2 siècles dans l’hsistoire d’une nation qui en a 9.

Le fado fascine. Surtout il est étonnant de constater qu’il a perduré jusqu’à nos jours, même si trop souvent il est dévoyé dans des restaurants peu attentifs au maintien de la tradition ou même à la qualité d’interprétation.

Le musée du fado, dans Alfama , situé largo do Chafariz de dentro, propose une série de conférences consacrées à l’histoire du fado. Elles sont proférées par le professeur Rui Viera Nery, musicologue, historien du fado, à qui on doit en grande partie l’inscription du fado au patrimoine de l’humanité de l’Unesco.

Le samedi de 17h30 à 19h. Au total 4 interventions jusqu’au 3 mars, sur inscription et pour la modique somme de 5 € par conférence.

Conférence en portugais

http://www.museudofado.pt/

 

 

lemiroir dans l'art, exposition au musée Gulbenkian de Lisbonne

De l’autre côté du miroir  (Do Outro Lado do espelho) est l’exposition que l’on peut voir au Musée Gulbenkian . Et plus que quelques jours pour découvrir les 69 œuvres d’art qui toutes ont en commun cet objet aussi quotidien que mythique.

Cinq salles permettent de découvrir les différents thèmes : le miroir identitaire, le miroir allégorique, la femme et son miroir :projection du désir, miroirs révélateurs et miroirs menteurs, et enfin le miroir masculin.

Contemporaines ou non, les oeuvres (peinture, sculptures, dessins, photos, vidéos et interventions) révèlent ainsi mises en perspectives toutes les ambigüités que nous entretenons avec notre propre regard, sur nous mêmes et tel que nous le reflétons.

De la beauté à la méchanceté, de la destinée á l’insondable mise en abîme de la vanité…une réflexion se mène dans cette exposition de dimension réduite.

L’exposition vaut avant tout par le thème choisit, le miroir, et la manière étonnante de sa réappropriation par les artistes, pour qui à l’évidence, ce thème est cher.

A noter la présence d’œuvres d’artistes portugais contemporains, certains à découvrir, d’autres connus comme Paula Rego.

Miroir, mon beau miroir…ou « De l’autre côté du miroir » voyage dans l’onirisme et la vanité.

Jusqu’au 5 février. Entrée gratuite le dimanche.

https://gulbenkian.pt/museu/