S’enfoncer un peu au cœur du Portugal, quitter les grands axes, flâner entre les collines, visiter des villages, découvrir des paysages et des communautés : le centre du Portugal est une invitation.
Il regorge de trésors, certains connus d’autres moins. Pour les découvrir, il convient de musarder, et de faire confiance à des grognements familiers, ceux de votre estomac, pour s’accorder des haltes aussi gourmandes et chaleureuses que l’on peut souhaiter.
Ici à Lisbonne-affinités on vous recommande des moments culinaires et gastronomiques qui sont gage de qualité et d’originalité.
Nous proposons un voyage en trois étapes, organisé par l’agence de voyage Simply B qui adapte le circuit en fonction des besoins.
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Première étape : région littorale, Óbidos et Nazaré.
Voyage au centre (I) démarre…à Lisbonne. Tout simplement parce que partir à la découverte du centre littoral depuis la capitale est très facile : une centaine de kilomètres par l’autoroute pour se retrouver dépaysés.
Tout d’abord Óbidos, et ses remparts crénelés, ses quelques ruelles et ses maisons blanches. La ville médiévale figure en bonne place dans tous les guides, et il est difficile d’échapper aux flots de touristes. Cependant, on peut aborder la cité de manière originale : s’intéresser aux livres. En effet, la jolie ville médiévale se spécialise dans la culture . Elle est même élevée au rang de cité littéraire par l’Unesco. Avec comme événement principal son festival littéraire, simplement nommé FOLIO (Annuel en octobre)
A Óbidos le feuilletage de livres est fortement recommandé. Tout d’abord, dans l’église Santiago, reconvertie en librairie. Simple à trouver : elle se trouve au bout de la rue Direita (droite), la rue principale, qui traverse comme son nom l’indique, Óbidos de part en part. La libraire a gardé son décor original, autel compris, y ajoutant des éléments de confort. Qu’on se rassure, les livres ne sont pas exclusivement religieux. Au premier étage de la librairie Santiago, à ne pas manquer, l’association des artisans locaux, et le remarquable travail de dentelles.
En sortant de cette église transformée et en revenant sur ses pas, il faut se rendre dans l’ancien marché de la ville- lui aussi situé rue Direita- transformé également en librairie. Les caisses des légumes et fruits d’autrefois servent d’étagères et la librairie a beaucoup d’allure.
Et s’il y a quelque chose qui va bien avec un bon livre, c’est un verre de liqueur de ginja. Spécialité d’Óbidos. Dans la réalité, il est vrai que si la ginja, la petite cerise acide, est bien cultivée dans la région, elle l’est surtout pour servir Lisbonne où la boisson était et est toujours très appréciée, à l’origine pour ses vertus thérapeutiques. La cité médiévale s’est mise à en proposer, c’est de bonne guerre.
On peut déguster la liqueur dans une coupelle de chocolat. Cependant cette manière de faire est une pure invention marketing récente et qui a ses adeptes. Les puristes boive la ginja telle quelle, avec ou sans « elles », c’est à dire avec ou sans cerises.
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Non loin d’Óbidos, la ville côtière de Nazaré.
Autrefois célèbre pour sa pêche artisanale, ses pêcheurs au bonnet tombant et ses femmes aux sept jupons, Nazaré est aujourd’hui un spot très couru par les surfeurs amateurs de vagues géantes. On y vient en effet du monde entier pour chevaucher les tubes créer par ce que l’on appelle le Canyon de Nazaré, une faille de plus de 5 kilomètres de profondeur sur 170 kilomètres de large. Lorsque certaines conditions sont réunies, notamment lors de grandes marées, il s’y forme des vagues géantes pouvant atteindre 15 ou 20 mètres. Une bonne expérience que d’embarquer à bord d’un dinghy pour une sortie au niveau du phare, sur le rocher du Fort de Saint Michel Archange, qui domine la plage nord, là où les rouleaux viennent s’écraser. On peut obtenir des détails sur le canyon et sur les vagues géantes en écoutant les guides de la Cie Waterfun (port de Nazaré). Ils sont associés au dispositif d’accomapgnement des surfeurs , et de leur sauvetage en cas de chute. De vrais experts qui ne vous emmèneront au pied du phare que par temps calme.
http://nazare-waterfun.com/
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Après un petit frisson- simplement en imaginant les monstrueuses vagues- une halte gastronomique s’impose. A la Taberna d’Adélia où les poissons servis à table sont pêchés dans l’océan qui gronde non loin du restaurant typique. Il faut goûter impérativement aux « Carapaus Enjoados », ce qui veut dire « chinchards nauséeux », des poissons séchés et fumés légèrement. Une tradition ancienne qui se maintient, et l’on peut voir encore quelques séchoirs à l’air libre sur le front de mer. Autre spécialité, le « arroz de Tamboril », riz à la lotte, absolument délicieux chez Adélia, où les morceaux de poissons sont copieux.
tel + 351 262 552 134
Après avoir admiré les barques typiques des pêcheurs de Nazaré sur le sable, il faut se rendre au « Sitio de Nazaré » qui surplombe la ville. De la falaise la vue porte sur totu le croissant de la plage de Nazaré en contrebas. Dans le sanctuaire de Notre-Dame de Nazaré, on raconte l’histoire du miracle qui a permis á l’alacaide- le maire- d’échapper á la mort en étant précipité dans le vide en 1182. Il fut dit-on sauvé par l’intervention de la Vierge Marie qu’il invoquât. A noter dans l’église du sanctuaire une vierge noire nourrissant l’enfant jésus, sculpture sur bois ramenée de Mérida en 711.
Quant aux sept jupons des femmes de Nazaré, eux ne sont pas une légende.(photo)
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Suggestion pour une halte dans la région.
Hôtel Dolce Campo Real
Rua do Campo
Torres Vedras, Portugal 2565-770 tél + (351) 261 960 900
https://www.dolcecamporeal.com/
L’Hôtel est situé dans un resort /terrain de golf. Chambres de bonne tenue.
Restaurant : Grande Escolha, chef Rui Fernandes. Une carte adaptée, basée sur la qualité des produits régionaux. Bonne référence aussi pour les repas d’entreprises.( Torres Vedras est situé à 50 km de Lisbonne par l’autoroute A8)
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