Elvas qui possède 20 églises et six couvents cache aussi des trésors liés aux autres religions.

Avec ses ruelles étroites, ses places harmonieuses bordées de maisons chaulées rehaussées de jaune, ses palais à colonnades, ses murailles, ses inscriptions arabes et ses lignes de défense, Elvas est une ville très agréable à parcourir. La ville Alentejane, située près de la frontière espagnole dans le sud du Portugal, est classée au patrimoine historique de l’humanité par l’Unesco depuis 2012.

Un titre bien mérité.

S’y promener c’est remonter le temps jusqu’à l’époque islamiste, début de sa splendeur. La cité qui s’appelait alors Yalbash était partie intégrante du Royaume Arabe de Al-Andalus  (714-1230).

A cette époque Yalbash abritait une importante communauté Juive. La ville prospèrait et les juifs firent construire une premiére puis une seconde synagogue, dans les deux quartiers où ils demeurent, les Judiarias. Lorsque le roi Portugais leur ordonne de partir ou de se convertir, beaucoup d ejuifs opteront pour rester, et deviendront des « nouveaux-chrétiens ». Les archives de la ville  montrent qu’au XVIe et au XVIIe siècles la population juive s’élevait à 1600/2000 personnes. Presque un quart de la population.

Parmi les gens les plus importants figurent les descendants du grand Rabbin de Castille, Abraham Senior, l’homme qui fut le plus riche de la péninsule ibérique. Il finançat au moins une expédition de Christophe Colomb.

Elvas redécouvre son passé juif, et l’assume. Des fouilles ont permis de mettre au jour la première synagogue, celle de la Judiaria velha (la vielle juiverie).

On soupçonnait qu’elle se trouvait dans l’ancien abattoir– construit là dit-on en une dernière humiliation faite aux juifs. Mais ni les archéologues ni les techniciens  de la municipalité ne s’attendaient à trouver une telle merveille si bien conservée. Dissimulés derrière les enduits de briques et de chaux, les piliers en pierre de la synagogue sont intacts, et révèlent leurs sculptures.  Les murs conservent des traces de peinture originale. Le plan est strictement celui d’une synagogue, peut être la plus grande du Portugal. Malheureusement les bains qui jouxtaient l’édifice religieux  n’ont pas été retrouvés.

Le minutieux travail de restauration en cours devrait prendre fin à la mi 2017, et la synagogue sera transformée en musée.

Elvas fait partie du réseau des cités judaïques du Portugal.

Pour visiter la ville, l’Office du Tourisme se trouve Praça da República, et dispose de Kiosques d’informations notamment près du vieil aqueduc, autre merveille d’Elvas.

http://www.redejudiariasportugal.com/

http://www.cm-elvas.pt/pt/turismo/posto-de-turismo

 

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elvas en alentejo

 

C’est l’histoire d’un fort, d’un fort et d’une ville. Le Fort de Graça- Forte da Graça , construit sur un promontoire rocheux dominant la ville d’Elvas en Alentejo.

Du haut de la colline où se trouve le Fort, il était aisé de voir arriver les seules troupes ennemies redoutées encore  au 18e siècle lorsqu’il fut construit: les troupes espagnoles, soutenues par les français.

Alors que le puissant royaume voisin de Castille tentait une nouvelle fois de s’emparer du Portugal,  le Marquis de Pombal- celui-là même qui fit reconstruire Lisbonne après le tremblement de terre de 1755-  faisait appel à un grand stratège militaire, Friedrich Wilhelm Ernst Von Shaumburg- Lippe, pour prendre la tête des armées luso-britanniques.  En 1762, le Comte de Lippe  fut  chargé de lancer la construction de la forteresse d’Elvas, considérée aujourd’hui comme l’une des plus abouties du système de défense de ce genre.

Le Fort de Graça n’est pas s’en rappeler les forteresses Vauban : les architectes embauchés par le comte de Lippe étaient tous français, et rompus aux techniques de l’architecture militaire initiée au XVIIe siècle par Sébastien Le Prestre de Vauban.

Étoiles donc, pour les murailles du Fort et de son alter ego sur l’autre colline dominant Elvas, le fort de Santa Luzia. Étoile aussi pour Elvas, ceinte aussi de murailles, et qui résistera aux trois tentatives d’invasion espagnoles. Et résistera ensuite aux invasions napoléoniennes.

Quelle histoire mouvementée que celle du fort de Graça, qui fut  garnison, place forte mais aussi et pendant fort longtemps, prison militaire et prison politique (jusqu’en 1975).

En 2000, le fort abandonné depuis longtemps, est dans un état de quasi ruine. Le ministère de la défense décide alors de le céder à la municipalité d’Elvas qui restaure ce patrimoine hors du commun.

De gigantesques travaux débutent alors pour redonner son apparence originelle au Fort. Un ensemble complexe de défenses installées sur plusieurs niveaux, jouant sur le peu d’espace disponible au sol, et donnant l’illusion d’une forteresse e 3 ou 4 fois plus puissante que son arme de feu.

Le Fort fut une prison militaire, et la rénovation des bâtiments met bien en valeur cette fonction. Quant à la maison du gouverneur qui surmonte le tout, elle ressemble à un petit palais qui détonne dans un univers austère.

Le premier gouverneur a y avoir habité  fut le français Guillaume Louis-Antoine de Valleré, choisit par Lippe pour construire la forteresse en remplacement du premier architecte, Étienne, également français.

L’excellente rénovation de l’espace permet d’apprécier toute la dimension historique du lieu, proposant différents niveaux de lectures aux visiteurs qui pourraient ne trouver qu’un intérêt limité à l’architecture militaire.

Les visites guidées, deux fois par jour, à 10h30 et 15 h sont fortement recommandées : elles sont d’un bon niveau et permettent de comprendre l’importance stratégique du Fort.

Le Fort dispose également d’une application dédiée pour accompagner la visite avec un smartphone.

Ensuite, il ne reste plus qu’à visiter Elvas, que l’on a des siècles durant, appelée la « Clef du royaume de Portugal ». Et qui est aujourd’hui patrimoine mondial de l’Unesco. (voir II Elvas Judaique)

http://www.cm-elvas.pt/pt/turismo

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Fundão, capitale de la région centre, est réputée pour ses …cerises. Mais une autre de ses richesses gagne à être connue : les champignons.

Entre les Serras Gardunha et Estrela, les coins à champignons ne manquent pas. Humidité, sous-bois propices composés de châtaigniers, d’hêtres, de noisetiers, de pin et de chênes …et bien sûr de cerisiers favorisent la pousse.

Des dizaines d’espèces de champignons sont recensées dans la région, parfois comestibles, parfois non, voire carrément vénéneuses.

Pas question de ramasser les champignons si on n’y connait rien. Mieux vaut faire appel à un spécialiste, comme José Matos,  qui s’est formé au fil du temps, et sait reconnaitre les espèces.

La région de la Gardunha est célébre pour ses « miscaros », le Tricholome équestre, dit aussi Chevalier. Dans les landes et le pays basque c’est le célébre Bidaou.

Très prisé, il est pourtant désormais rangé en France dans la catégorie des toxiques : il ne faut surtout pas en manger beaucoup et plusieurs fois dans la semaine. Des cas d’intoxication ont été signalés et depuis il est surveillé.

Dans la région de Fundão, on apprécie ce mets fin et délicat. Au point de lui consacrer un festival- et plus largement aux champgions de Gardunha et de Estrela, autour de Fundão. Il se déroule en novembre à Alcaide.

Une promenade avec José Matos mycologue amateur mais réputé est la garantie d’un grand bol d’air et d’une vraie – et prudente- initiation aux champignons régionaux.

Lisbonne-affinités a eu la chance de croiser sur le domaine Quinta Vale dos Encantos de José Matos quelques beaux spécimens. Des bolets (cèpes), des lactaires délicieux, des lépiotes (coulemelles), des chanterelles (girolles), pied de mouton, pied bleu,  des clavaires et même des champignons de Paris ……sauvage.

José Matos organise promenade cueillette éducative et dégustation sur demande.

Contact

sur facebook Quinta Vale D’Encantos

quintavaledencantos@gmail.com

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affiche Festa do cinema francês

Cinéma et automne vont bien ensemble. Après Olhares do Mediterrâneo, c’est au tour de Festa do Cinema Francês, la fête du cinéma français, d’occuper l’espace des salles du cinéma Saõ Jorge, Avenue de la Liberté.

Le cinéma français est à Lisbonne à partir du 6 octobre et jusqu’au 16 octobre :  21 avants premières, des débats, des événements, des artistes et des surprises.

Comme à l’accoutumée il y en a pour tous les goûts : la diversité étant un maitre mot en matière de festival. Mais à  ne pas manquer, outre la programmation officielle, la section ACID-Association du Cinéma Indépendant pour découvrir de nouvelles approches et de nouveaux talents. En partenariat avec une très belle salle, celle du cinéma Idéal, au Chiado

La marraine du festival est Anne Fontaine, une réalisatrice qui nous emmène  voyager entre les chocs de sentiments, tendresse et rébellion, drame et comédie. Cela nous vaut une belle rétrospective de ses meilleurs films (cinéma São Jorge. ) Avec des long métrages  comme « Nettoyage à sec » « Perfects Mothers » ou « Gemma Bovary »

A ne pas manquer également, le cycle Bertrand Tavernier à la cinémathèque, un autre espace remarquable dédié au cinéma dans le centre de Lisbonne.

Et puis les films d’animation, un genre où les français se distinguent.http://www.cinemasaojorge.pt/

Et puis Eric Cantona, Yilin Yang, Fabienne Deschamps, Anne Fontaine, Danièle Thompson, le compositeur et musicien Olaf Hund, Marielle Gautier et son film « Willy », Wissam Charaf et le film « Tombé du ciel », Sébastien Betbeder pour « Marie et les Naufragés ».

La XVIIe fête du Cinéma Français poursuivra ensuite sa route du nord au sud du Portugal jusqu’au 13 novembre.

Programme complet et salles

http://festadocinemafrances.com/17a/

http://www.cinemasaojorge.pt/

http://www.cinemaideal.pt/

http://www.cinemateca.pt/

 

Cinéma, cinéma. Exotica, Erotica, Etc… ce  superbe documentaire a été choisi pour faire l’ouverture du Festival « Olhares do Mediterrâneo » (les Regards de la Méditerranée) le 29 septembre au cinéma São Jorge à Lisbonne.

L’histoire d’une ancienne prostituée Chilienne et d’un marin Grec. Entre les deux, des océans et des voyages. Ceux nombreux qu’a du faire la réalisatrice Evangelia Kranioti pendant 9 ans pour raconter ces histoires de ports et de mer, d’aventures et de déconfitures. Beau et grandiose, un film remarqué et récompensé de nombreux prix.

Festival Olhares do Mediterrâneo, au regard féminin, pour parler des films au féminin…Sans militantisme féministe  daté, mais plutôt pour donner la place à un langage particulier, celui des femmes au cinéma, actrices, dialoguistes, photographes, réalisatrices dans des pays où il est parfois  difficile d’être femme, tout simplement .

Avec pour trait commun, la Méditerranée.

Durant quatre jours de festival, du 29  septembre au 2 octobre 2016, 9 longs métrages et 24 courts métrages pour voyager dans la fiction et l’animation, l’expérimental et le documentaire…en France, au Liban, en Espagne, au Maroc, en Algérie, au Portugal….

A noter la section spéciale Travessias (traverses/traversées) consacrée à l’épineuse question des migrants et des réfugiés forcés. Huit films et 4 débats, avec la présence de l’ONG « SOS Méditerranée France », et une exposition de photographie.

programme, billets, réservation

http://www.olharesdomediterraneo.org/2016-3

http://www.cinemasaojorge.pt/

cartaz-cortado-copie

 

objets design

Le liège, c’est l’un des emblèmes du Portugal. Le chêne-liège dont il est tiré est l’arbre qui dessine l’Alentejo, cette grande région du sud du Portugal, et son paysage de plaines et de vallons, de prairies et de plantations.

Le Portugal est aussi le premier exportateur mondial de bouchons.

Mais on a trouvé beaucoup d’autres applications à cette matière souple, douce au toucher,  légère, résistante à l’eau comme au feu.

C’est donc tout naturellement que le liège a été choisi pour la composition d’objets de design de la gamme MATERIA. Conçue par l’industriel du liège, Corticeira Amorim S.A., qui s’est associé à la biennale Experimentadesign.

L’objectif fixé aux designers était de concevoir des objets  capables de transmettre l’empathie, de provoquer la surprise, et d’inciter au jeu et à la découverte.

Pari réussi : les supports de bouteilles, les saladiers, les boites et autres duo sel/poivre sont beaux, fonctionnels, efficaces et…légers.

Quelques-uns des meilleurs créateurs nationaux et étrangers sont associés à la création de ces objets originaux.

Le dernier objet de la gamme MATERIA est un équilibriste : un  porte-bouteille qui défie l’apesanteur, et dénommé Tipsy. Il est conçu par le japonais Teiji Takeuchi. Un objet qui s’ajoute à ceux plus particulièrement associés au vin, comme le bac à glace GELO ou le porte bouteille SIX. Comme un clin d’œil au bouchon….

Le plaisir de ce design très original est qu’il mobilise nos cinq sens et apporte un supplément de chaleur à des objets du quotidien.

 Où trouver la gamme MATERIA à Lisbonne

Cork & Co – Lisboa (Bairro Alto) R. das Salgadeiras 10, 1250-396 Lisboa http://www.corkandcompany.pt/

Portfolio – Aeroport de Lisbonne http://www.portfolio-store.pt/pt/marca.php

Torres & Brinkmann – Chiado (Lisboa)  Tv. Trindade 16C  https://www.torresbrinkmann.com/

Verso Branco – R. da Boavista – Lisboa  Rua da Boavista 132-134, Lisboa http://www.versobranco.pt/

Pour en savoir plus

http://www.amorim.com/lideranca-global/projectos-de-referencia/MATERIA-CORK-BY-AMORIM/235/

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Lumière sur Cascais, avec, du 8 au 11 septembre, le festival Lumina, dont le nom judicieux éclairera vos lanternes.

De lumière il s’agit, à des fins artistiques, pour montrer la ville sous un autre aspect.

Pour sa 5e édition Lumina nous promet de l’art, des couleurs, des événements et des surprises.

Beaucoup d’interactivités pour mieux « toucher » la lumière. Les performances ont été élaborées en collaboration avec les habitants.

Cascais propose 4 nuits durant un parcours urbain pour découvrir les propositions artisiques, depuis la gare centrale et jusqu’à la marina,  22 œuvres de 44 artistes nationaux et internationaux. A faire entre 20h et 24 h.

La réalisation et la production sont  confiées à OCUBO, dont on connait les vidéos mapping notamment sur la place du Terreiro do Paço à Lisbonne,  qui marquent les saisons ou les commémorations importantes dans la capitale.

En collaboration bien sûr avec la mairie de Cascais, et de nombreux partenaires. Notamment la CP,  la compagnie de chemins de fer qui propose un billet aller-retour à 2 €, depuis la gare de Cais do Sodré, à Lisbonne

Magique Lumina….

http://www.lumina.pt/

chargement de l’application LUMINA APP

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Lisbonne dans la rue (Lisboa na Rua) est le festival urbain de l’arrière saison. Du 25 août au 1er octobre il s’agit de profiter des températures élevées de la journée et des soirées douces qui prolongent si agréablement l’été dans la capitale.

Le festival a la programamtion éclectique propose de se rendre sur les places et dans les jardins, ou dans la rue, devant les bâtiments emblématiques de Lisbonnee pour assister à des spectacles et à des concerts. Être dehors c’est la clef de ce délicieux festival qui jongle entre classique et moderne.

On retrouve cette année pour ce festival de Lisbonne,  les valeurs sûres comme par exemple les sessions de Big Band de jazz, très appréciées des spectateurs.

Le fado aussi avec « Sou do fado » ( j’appartiens au fado), trois  vendredis, trois rendez-vous, trois superbes voix : Gisela João, Camané et Carlos do Carmo. La garantie d’une belle interprétation comme initiation à ce genre musical aux multiples facettes.

Le cinéma (Cinecidade)en plein air, un must pour voir les étoiles sous les étoiles.

Et puis des bijoux qui parsèmeront les rues et jardins de Lisbonne :

-L’intégrale des symphonies de Beethoven , 4 jours suivants, sur le Terreiro do Paço, par l’orchestre Métropolitain de Lisbonne, les 28,29,30 septembre et 1er octobre. (21h30). Un évènement qui ne s’est pas produit depuis 1973, et jamais en plein air.

-Lisboa Soa, « Lisbonne résonne », dans le jardin Tapada das Necessidades (Quartier Ajuda). Là encore 4 jours pour entendre les Installations sonores de maîtres du genre, qui toutes sont associées aux lieux emblématiques de ce jardin  mal connu de Lisbonne. Des promenades sonores sont proposées également (du 1er au 4 septembre).

– Kioskorama , nouvelle musique française, au jardin da Estrela ; Chapéus na Rua, les arts de la rue ; Flâneur : des photographies de « l’âme de Lisbonne » ; les sonorités ibériques du Pedro Joia Trio … En tout 18 événements, mini festivals, rencontres, spectacles et divertissements…

Le bonheur est dans la rue et il est à Lisbonne

Pratique

Tous les spectacles sont libres et gratuits. Certains endroits, comme la place du São Carlos qui recevra les grands noms du fado, sont exigus, il convient de s’y rendre à l’avance.

Il est difficile de résumer tous les événements et leurs dates, mais le site de Lisboa na rua est bien fait et possède une version en anglais.

Le festival est une production EGEAC

http://www.lisboanarua.com

 

 

 

Le musée des « news » de Sintra est un bijou technologique. Surfant sur une contradiction : figer dans un musée quelque chose qui est toujours en mouvement, l’information

Mais ce musée se veut avant tout didactique et ludique : faire comprendre les medias, la circulation de l’information, les rouages de la communication et l’histoire.

Vaste entreprise ! C’est pourquoi le musée flambant neuf- inauguré au printemps 2016- utilise l’interactivité des technologies modernes, afin de rendre relativement aisée la compréhension des contenus.

Murs tactiles, vidéos, jeux, sons, lumières…..une sorte de boîte à gadgets technologiques, qui a le bon goût de ne pas en faire trop.

La visite se fait de bas en haut, et permet de découvrir la « colonne des écrans télés » épine dorsal de l’espace.

Parmi les salles amusantes, sans nul doute celle du face à face entre Mourinho– le célèbre entraineur de foot- et Machiavel, le non moins célèbre auteur  du « Prince ». Le NewsMuseum a retrouvé des phrases et formules prononcées par Mourinho et les a rapprochées de ce qu’avait écrit Machiavel. Pas moins de 14 concordances….de quoi s’interroger : Mourinho fait-il du machiavel sans le savoir ?

Belle réussite aussi de ce musée original : le Lounge. Ou si l’on préfère, le salon. Un écran à 360 degrés occupe la salle, et permet de visualiser des reconstitutions historiques, grâce aux documents sonores et visuels. L’histoire du pays au cours du siècle passé, celle du Bairro Alto dit quartier des media à Lisbonne, ou encore Fátima et le miracle de l’apparition, dont on commémorera le centenaire en 2017.

Si le national est très présent, le NewsMuseum sait aussi mettre en valeur de grands moments de l’histoire de la planète.

A noter également, la salle consacrée à la censure, la sœur siamoise de la liberté d’expression, son pendant négatif.

On aime

La dimension raisonnable de l’espace, le mélange sérieux-ludique, les thèmes abordés. Les ressources technologiques. L’excellente localisation du musée, au cœur de la vieille ville de Sintra. Une bonne manière d’occuper les enfants.

On aime moins

L’absence de documents explicatifs en Français. Le prix unitaire par adulte de 8 €.

 

Infos pratiques

Sintra à une trentaine de kilomètres de Lisbonne est desservie par le train : une balade de 10 minutes permet de se rendre au musée, situé en face du Palais Royal- visite recommandée !

Ouverture : d’avril à septembre, de 9h à 19h (18h autre saison)

Adresse : Rua Visconde de Monserrate, 26, 2710-591 Sintra

+351 210 126 600 / +351 962 190 866

http://www.newsmuseum.pt

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Le festival de théâtre d’Almada est un incontournable des bonheurs estivaux à Lisbonne et ses alentours.

De la dimension d’Avignon, par la programmation, les audaces et la qualité, le Festival d’Almada, 33 e du nom, occupe les plus belles salles de spectacle de la capitale du  4 au 18 juillet 2016.

Sans oublier la ville du festival par excellence, Almada,  où se trouve le théâtre Joaquim Benite, du nom du fondateur et créateur de ce théâtre, disparu trop tôt, mais aussi des salles plus petites ou alternatives.

Programmation d’excellence donc pour tous les amateurs de grand et beau théâtre, sous le signe d’une tension esthétique qui touche le théâtre contemporain : entre une perspective qui laisse toute la place à la dimension littéraire et l’acteur au centre et les courants de performances qui bousculent l’univers du théâtre.

Le festival est cette année dédié aux grands maîtres du genre.

A ne pas manquer, une coproduction Compagnie Teatro d’Almada/ Cie Espagnole  Nao d’Amores, consacré à Gil Vicente, une pièce écrite en 1527 !

Mais aussi le cycle «Novissimo teatro Ital iano » avec 5 productions.

 

Le 33 e festival de théâtre d’Almada, c’est 29 spectacles,  d’Allemagne, de France, d’argentine, de suisse, Espagne, Norvège, Etats-Unis, Belgique, Roumanie, Italie…et Portugal.

Et l’apothéose, c’est sans nul doute le spectacle « dejame que te Baile », le flamenco de Mercedes Ruiz, sans doute parce que le flamenco est l’une des plus belles mises en scène musicale des sentiments humains. Ce sera le 18 juillet 2016, à l’école D Antonia Costa, à Almada, 22 heures.

La programmation complète est disponible sur le site www.ctalmada.pt

 

A noter qu’une exposition est consacrée à Graça Morais, auteure de l’affiche du 33 e festival. Le théâtre du Garagem présente aussi plusieurs mises en scène à partir de textes de l’artiste.

On lui doit l’affiche fleurie de ce 33e Festival de Théâtre d’Almada

 

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