Pour quitter l’aéroport de Lisbonne, le plus facile est de prendre le métro. La station est accessible depuis le hall d’arrivée. Très pratique. La ligne rouge dessert tout le réseau métropolitain.
La découverte d’un pavillon Art Déco en plein coeur de Lisbonne. Une promenade dans le Parc Eduard VII s’impose
Noël brille de mille feux à Lisbonne et dans tout le Portugal. Sapins et guirlandes enjolivent la capitale. Se promener sous leurs scintillements est une magie.
Châteaux de l’est du Portugal : un voyage de cape et d’épée dans une région de granit où les légendes courent jusqu’à l’horizon.
La vallée du Côa jouxte la frontière avec le puissant voisin espagnol. Il fut longtemps tenté d’annexer le Portugal, d’où la construction des châteaux, véritables places fortes pour empêcher l’invasion ennemie.
Il faut grimper sur les créneaux des murailles de ces châteaux médiévaux, laisser le vent murmurer l’histoire des forteresses, entendre le hennissement des chevaux, la rumeur folle de l’arrivée de l’ennemi, et imaginer la précipitation des villageois pour se mettre à l’abri.
Sabugal, Penamacor, Pinhel, Trancoso, Marialva , Almeida sont aujourd’hui des bourgades ou des petites villes bien pacifiques. Elles s’emploient à conserver leur patrimoine, et à le faire connaitre. Cette région du val du Côa est désenclavée, et il ne faut que 3 heures de route depuis Lisbonne pour voir se dresser la Tour de vigie du château de Penamacor . Ensuite, Sabugal et Pinhel sont les deux autres châteaux de notre route. Elle se compose d’histoire bien sûr, mais aussi d’haltes réconfortantes dans des paysages encore protégés, et où l’hospitalité des habitants n’est pas du tout une légende.
Lisbonne-affinités a voyagé à l’invitation de Territórios do Côa- Association de développement régional.
Penamacor
Le village est relativement modeste, c’est vrai. Ses maisons blanches aux toiles en tuiles romaines semblent se serrer au pied de la muraille qui encercle le château, dominé par sa Torre de menagem, son donjon imposant. Avant de franchir l’arc de pierre dans la muraille d’enceinte, un pilori en très bon état a gardé ses anneaux en fer à la forme de tête de dragon. Le temps de rappeler qu’ici le roi rendait justice par la main de ses vassaux.
La place forte , comme la plupart des châteaux, est construite sur un promontoire de 573 mètres qui renforce la sensation de puissance qui s’en dégage. Elle fut reprise aux Arabes par Dom Sanches Ier, mais sa configuration actuelle est le résultat de nombreux changements au cours des siècles.
L’ancienne place forte domine la plaine ondulée qui la sépare de l’Espagne. Et son rôle de défense est évident. Elle fut érgiée en 1199, et ses murailles peu à peu renforcées. Le donjon, souvent qualifié de tour de vigie, est impressionnant. Il date du début du XVIe siècle.
Penamacor fut le lieu d’une célèbre usurpation d’identité, celle du roi Sébastien, le jeune roi mort à la bataille de Alcacer Quibir en 1578. Un individu, aidé de complices, se fit passé à partir de 1584 pour le jeune roi disparu, se faisant grassement entretenir par la population trop crédule. Les autorités finiront par mettre fin à la supercherie, et les usurpateurs condamnés aux galères et à la peine de mort.
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Une halte dans la région :
A une dizaine de kilomètres de Penamacor, le Moulin de Maneio, un ensemble de petites maisons restaurées autour d’un vieux moulin à eau, sur la rivière Bazaguéda est une invitation à la détente. En pleine nature, au bord de l’eau, l’endroit a un charme fou. Restauré en maintenant le caractère rural du lieu, le Moinho do Maneio frappe par la simplicité et la chaleur de son accueil. Les propriétaires y tiennent : ici on privilégie le calme et la tranquillité.
Le moulin comprend 5 petites maisons, et une bulle à l’écart si on veut profiter des nuits étoilées.
Canoë, promenades, raki, baignades -le domaine possède une piscine- où simplement paresser, il n’y a que l’embarras du choix.
Les prix varient entre 80 et 100 euros (bulle) par nuit pour 2 personnes. Ils comprennent le petit déjeuner qui privilégie les produits locaux.
Le Moinho do Maneio est un projet familial de retour aux origines, qui comprend aussi un investissement agricole, dans la production de fruits rouges.
Sabugal
Elle n’avait que 12 ans. Et son destin est à jamais associé à l’histoire portugaise. Isabel d’Aragon, princesse espagnole et sicilienne, fut mariée au Roi Dom Dinis en 1282. Rapidement délaissée par son mari volage, Isabel se tourna vers la religion et la charité. Dès que le roi partait à la chasse, elle se rendait au village pour distribuer du pain aux pauvres et aux nécessiteux. Un jour le roi Dinis l’a surpris et lui demanda ce qu’elle dissimulait dans les pans de sa robe. « Ce sont des roses Monseigneur » répondit Dame Isabel. Effectivement, le pain s’était transformé en un bouquet de fleurs. Ainsi naquit la légende des roses, et la réputation de la Reine Sainte Isabel, qui fut ensuite réellement canonisée.
Une légende que les Portugais affectionnent particulièrement. Le château de Sabugal fut la résidence du roi Dom Dinis et de la reine Isabel.
L’imposante forteresse est très bien conservée et restaurée. Elle est dominée par un puissant donjon pentagonal, une forme étonnante pour le lieu et l’époque. Sabugal fut à ses origines sous domination espagnole. Le château défendait donc sa position contre…les Portugais. Puis le royaume de Léon en fut expulsé et Sabugal -prononcez Sa-bou-gal-, depuis surveille la ligne d’horizon vers l’Espagne.
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À proximité du château, ne manquez pas le musée consacré à la mémoire judaïque. Toute la région des Beira fut lieu de refuge pour les juifs expulsés d’Espagne. Ils y restèrent bien après l’édit portugais qui les expulsât à son tour. Le musée montre un petit documentaire qui raconte cete histoire,et au passage tord le cou à quelques pseudos vérités notamment archéologiques.
http://www.redejudiariasportugal.com/index.php/pt/cidades/sabugal
Délicieux Sabugal ! Une icône de notre voyage de cape et d’épée.
Restaurant
Dans la région, la halte gastronomique qui s’impose est celle du restaurant Casa da Esquila ( Maison de l’écureuil).
Il faut se rendre au hameau de Casteleiro, pour dénicher le restaurant de Rui Pedro Cerveira. Le détour vaut vraiment ces quelques kilomètres supplémentaires depuis Sabugal. Le chef Rui pedro y prépare des mets savoureux, inspirés de l’histoire de sa région. Comme par exemple la contrebande, si fréquente autrefois avec l’Espagne, dont la frontière est proche. Ainsi on peut déguster un « carabinier », gendarme qui par le passé surveillait les contrebandiers, et qui est aussi le nom d’une grosse crevette. Ou encore une cuisine inspirée des sorcières si puissantes dans la région…
Menu gourmet, menu traditionnel, suggestions du jour… le chef Pedro propose différents choix. C’est l’occasion de déguster des plats typiques de la région, la morue confite, le steak épais servi avec des « migas » (miettes) aux champignons (nous eûmes la chance de croiser des cèpes !) ou de la panse de cochon de lait.
Au quotidien, les repas de midi offrent des formules plus simples. Et les prix sont doux, doux, doux. L’accueil et le service tout autant.
Notre coup de cœur pour les belles noisettes de l’écureuil.
Pinhel
La dernière étape de notre première partie de périple sur la route des châteaux nous amène à Pinhel. Prononcez « Pignel ». Là encore, un château fort âprement disputé à la cour de Léon. Un traité, Alcanizes, attribua définitivement Pinhel aux Portugais. Il fait partie de cette chaîne de places fortes qui font face à la frontière Espagnole. Le château qui a la particularité de conserver le village médiéval à l’intérieur des remparts domine la ville plus récente, située à 200 mètres au dessus du niveau de la mer, alors que la forteresse est à 600 mètres. Parcourir les ruelles qui grimpent jusqu’à la citadelle constitue un vrai retour vers le passé. C’est à peine si on n’y entend pas le cliquetis des armes, ou les sabots des chevaux sur les rues pavées. D’ailleurs c’est encore possible, lors de la fête médiévale de trois jours qui se déroule chaque année au début du mois de juin. Les habitants endossent le rôle de princes et princesses, de chevaliers et de fauconniers, d’hommes d’armes ou du clergé.
Très appréciée, la foire médiévale est l’une des plus importantes des différents châteaux de la région. Elle se termine par un banquet « d’époque » qui réunit toute la ville qui suit en cortège l’Alcaide, c’est à dire le maire. Un esprit moyennâgeux qui ne dure que le temps de la reconstitution de la vie dans les châteaux.
Réservez longtemps à l’avance.
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Restaurant
Une bonne adresse à Pinhel : le restaurant Entre Portas. Très bien situé dans le centre de la ville, le restaurant offre une cuisine de ménage revisitée fusion, bien dans l’air du temps. Un menu peut aussi bien présenter en entrée des bruschettas au chèvre que des joues de porc accompagnées d’écrasée de fèves. (bochechas de porco com migas de favas), l’un comme l’autre, succulents.
L’occasion aussi de déguster quelques vins régionaux , ceux de la vallée du Côa et de la région Beira
L’Entre Portas est aussi un bel exemple d’architecture intérieure, qui a su conserver le granit et le bois de l’édifice original, en donnant une touche de modernité à cet espace possédant un bar au rez-de chaussée, le restaurant étant à l’étage. L’ensemble sobre et fonctionnel dégage une atmosphère apaisante.
Notre coup de cœur à Pinhel
https://pt-pt.facebook.com/Entre-Portas-961121903971474/
https://pt-pt.facebook.com/Entre-Portas-961121903971474/
Ne quittez pas Pinhel sans un détour par le musée municipal. Doté d’une muséologie bien pensée, l’espace permet de connaitre le riche passé de la place forte que fut Pinhel. De l’époque romaine en passant par les guerres napoléoniennes, un voyage bien expliqué, plaisant, sans surcharge. Une mise en scène efficace. A noter l’espace dédié aux gravures rupestres de la vallée du Côa, du lieu dit Cidadelhe. Le témoignage de la présence des humains dès la préhistoire. Plus de 1000 gravures ont été répertoriées le long du Côa (sur 30 km) et du Douro (sur 15 km).
contactos:
Tel.: 271 410 000 | 962 253 601
museu@cm-pinhel.pt
www.cm-pinhel.pt
Pinhel est l’une des portes d’entrée du parc de la Vallée du Côa. Ne manquez pas de vous rendre au musée, non loin de la petite ville de Vila Nova de Foz Côa. C’est au musée que l’on s’inscrit pour participer à une visite des pierres gravées, absolument fascinantes. Là encore s’organiser à l’avance, le nombre de visites pour admirer les gravures est limité.
Toutes les informations concernant le musée et les visites thématiques sont disponibles aussi en anglais. Pinhel est à 50 km de Vila Nova de Foz côa.
Pastel de nata, le petit gâteau emblème !
Si fondant, si craquant. Une bouchée de plaisir associée à Lisbonne.
On les aime tant. Pourquoi ne pas apprendre à les faire soi-même avec l’un des meilleurs pâtissiers de Lisbonne ?
Car si le pastel de nata se trouve désormais partout dans la capitale d’où il est originaire, et même dans tout le Portugal, il est parfois victime de son succès. Trop ceci, pas assez cela…souvent un peu trop cher…
Pour un bon pastel de nata, la qualité artisanale doit primer, avec une garantie de fraicheur des ingrédients , ce qui permettra de prolonger la longévité du gâteau, et donc sa consommation. Un vrai pastel bien fait est encore très bon 24 ou 36 heures après sa confection .Or ce n’est pas toujours le cas.
À la pâtisserie Batalha située place de Camoens au Chiado (trés exactement Rua da Horta Seca) on garantit cette fraicheur pour ce mélange incomparable du croquant et du moelleux, le truc de ce petit gâteau pour nous faire chavirer de plaisir.
Batalha c’est une famille de pâtissiers et le secret des gâteaux réussis tranmis de génération en génération, jusqu’à celle de João Batalha, 5e génération à mettre la main à la pâte. João, 27ans, avoue avec malice « être tombé dedans quand il était petit ».
João Batalha, qui est aussi formé en gestion, est passionné par son travail de pâtissier. Il a décidé d’animer des ateliers de confection consacrés au pastel de nata, en partenariat avec Zara Quiroga, bloggeuse spécialisée en cuisine. Il propose désormais le samedi des ateliers qui permettent d’apprendre à confectionner le délicieux petit gâteau de pâte feuilletée au cœur de crème qui ,pour être bien réalisé, doit respecter les bonnes doses, la bonne température de cuisson et utiliser des produits de qualité.
João, jovial et dynamique, a souvent des anecdotes à raconter pour pimenter ce genre d’activité.Il fournit les astuces qui permettent aux néophytes de ne pas rater l’exécution. Et on repart avec la recette bien sûr.
La pâte feuilletée du pastel de nata est prête d’avance : c’est un long et délicat processus qui demanderait beaucoup trop de travail et de temps aux participants.
A la fin de l’atelier, chacun peut déguster 3 pasteis que João propose avec une ginja servie dans un verre en chocolat, car il estime que ce sont des saveurs qui se marient bien. De plus la Ginja se fait dans la région d’origine de la famille Batalha : le pays « saloio », le pays campagnard (région de Mafra/leiria).
Les ateliers ont lieu le samedi de 17h à 19h. En anglais ; éventuellement en français. Sur demande, et pour des groupes, l’atelier peut avoir lieu en semaine , en anglais, français, espagnol, et portugais.
Prix 40 euros/personne
Pour les détails et s’inscrire: https://www.pasteldenataworkshop.com/
Le blog de Zara Quiroga https://www.facebook.com/lisbonfoodguide/shop
Pour en savoir plus sur la pâtisserie Batalha https://pastelariabatalha.com/
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Guide bleu sur le Portugal, pour tout savoir sur cette destination si appréciée des touristes.
Un guide complet, détaillé, n’hésitant pas à nous emmener explorer des sentiers inconnus, et mettant en valeur le patrimoine et la culture. Une longue présentation abordant aussi bien la gastronomie que les arts, la littérature, les fêtes et les divertissements. Voyager et se cultiver, changer d’horizons à tous les points de vue, c’est l’objectif de ce guide.
Le Guide Bleu est abondamment ilustré, proposant de nombreuses cartes et ême les plans détaillés des édifices et monuments principaux. Un ouvrage de référence, truffé de renvois amusants, ou de références historiques pour tous ceux qui désirent visiter un pays en approfondissant ses connaissances.
Le Guide Bleu Portugal édition 2018 comprend un chapitre « Portugal aujourd’hui » qui brosse un portrait sans complaisance de la réalité économique et sociale du pays. Il a été rédigé par marie-line darcy, auteure du site www.lisbonne-affinités.com
http://www.lisbonne-affinités.com
http://www.guides-hachette.fr/guides-bleus
Editions Hachette
Lisbonne en VO. Un guide original
L’éditeur Atlande propose pour sa part un guide Lisbonne en VO. A partir de mots-clefs associés à la capitale portugaise, dont certains sont évidents et d’autres beaucoup moins, les auteures présentent dans ce guide un texte descriptif, suivi d’un texte littéraire en version originale , et la version traduite en français. Un long travail de compilations qui permet une approche différente de la capitale. Des mots-clefs pour se promener en regardant autrement ce qui est donné à voir. Ce guide est une manière originale de visiter la capitale, en picorant des mots-clefs : Escadas (escaliers), Elevador (funiculaire) ou Cravos (oeillets)….. et d’autres tout aussi savoureux.
Lisbonne en VO fait partie d’une collection comprenant Berlin, New-york, Rome et d’autres villes en projet.
https://www.atlande.eu/70-villes-en-vo
Une exposition de 300 figurines de céramique retrace la procession du 13 juin, en l’honneur de Saint Antoine, le Saint vénéré de Lisbonne. Une œuvre des frères céramistes Baraça de Barcelos. Largo de São Julião (a partir du 11 juin et jusqu’àu 30 septembre) (photo)
Saint Antoine , c’est en théorie celui de Padoue, Italie. Mais n’importe quel Lisboète vous dira qu’en fait il est de Lisbonne. D’ailleurs sa maison natale se trouvait près de Sé, la Cathédrale.
Du moins on le suppose. Seule certitude, le franciscain est bel et bien né dans la capitale portugaise. Et le musée qui lui est consacré, justement près de la Sé, retrace l’histoire de ce personnage qui encore aujourd’hui marque les esprits.
Saint Antoine est le patron du Portugal rôle qu’il partage avec la Vierge marie. Mais c’est aussi celui de la ville de Lisbonne, fonction qu’il partage avec St Vincent, le discret, en théorie le vrai Saint patron.
Peu importe ! les lisboètes vouent un culte fervent à Santo António, notamment depuis le XVIIIe siècle. Sa popularité s’explique par le nombre impressionnant de dons et talents qu’on lui prête. Saint Antoine est le saint protecteur des pêcheurs, des voyageurs et des marchands, des ânes et des chevaux. Il veille aussi sur les pauvres, les faibles et les opprimés. Un de ses talents particulièrement appréciés : celui d’être un marieur. On lui demande d’intercéder pour faire un bon mariage ou protéger l’enfant à naitre.
Saint Antoine de Lisbonne– les habitants sont plutôt chatouilleux sur la question- aide aussi à retrouver les objets perdus, tout comme du travail. Enfin il intervient pour le repos des âmes perdues au purgatoire, et son talent de prédicateur est mis en avant dans le musée.
Le petit musée près de l’église de Saint Antoine (Sé, cathédrale » retrace scrupuleusement la vie du saint, dont on connait relativement peu de choses. Surtout, l’iconographie, la statuaire et les représentations du saint qu’on y trouve permettent de comprendre l’importance qu’il a dans l’imaginaire et l’affection collective.
Croyant ou non, il est difficile de ne pas s’intéresser aux rituels, pratiques et autres manifestations du peuple lisboète, qui sait parfaitement doser religion et paganisme.
Le musée de Saint Antoine organise régulièrement des visites guidées, assorties de concerts de fado, sous les voutes du musée dans ambiance informelle. L’occasion d’entendre de bons interprètes de fado, en dehors du cadre des tavernes où on le met en scène.
Ces visites sont mensuelles, réservation servicoeducativo@museudelisboa.pt
Entrée : 5 €. Réduction de 50% pour chômeurs , plus de 65 ans et gratuit jusqu’à 12 ans.
Largo de Santo António da Sé, 22
1100-499 Lisboa
Tel: 218 860 447
info@museudelisboa.pt
C’est un fameux voilier… le Santa Maria Manuela est l’un des anciens morutiers portugais. La magnifique goélette à 4 mâts est née en 1937. Aujourd’hui elle est reconvertie en voilier de loisirs et de recherches,.
Au début du XXe siècle, la pêche à la morue est relancée au Portugal par l’État nouveau d’Antonio Oliveira Salazar, qui veut satisfaire les besoins en protéine de la population.
C’est la « Faina maior », la grande pêche, réalisée par quatre voiliers, sister-ships, c’est-à-dire des voiliers identiques. Ils formaient alors « la flotte blanche », nommée ainsi en raison des voilures blanches triangulaires caractéristiques de ces voiliers. Machines de guerre économique, ces goélettes étaient longues et profondes : l’objectif était de remplir à ras-bord les soutes de cabillaud– la morue quand elle est poisson frais.
Outre le Santa Maria Manuela, le Creoula navigue toujours : il appartient à la marine portugaise et sert à l’entrainement des marins. Une autre Sister-ship, l’Argus, est amarrée à Gafanha de Nazaré dans l’attente d’un repreneur pour sa rénovation. Une goélette plus ancienne, la Gazela Primeiro, a été vendue en 1971 à l’organisation américaine « The Philadelphia Ship Preservation Guild ».
La Santa Maria Manuela a été rachetée il y a quelques années par le groupe Jeronimo Martins, rénovée soigneusement à l’identique, et adaptée pour permettre des croisières thématiques.
Le voilier SMM offre des conditions très acceptables- la rénovation des cabines et l’adjonction de salles de bains privatives ont apporté une notion de confort que les anciens morutiers n’auraient même pas pu imaginer.
Surtout les croisières proposées respectent une philosophie bien particulière : les voyages se font à la voile, sauf pour les manœuvres en port (la dimension et le poids du voilier l’apparente à un tanker !), et c’est l’occasion de prêter main forte à l’équipage. Apprendre à barrer au gouvernail, à hisser les voiles, à faire des nœuds marins et bien d’autres choses encore. Aucune obligation, mais les coups de main sont très appréciés.
Le Santa Maria Manuela propose des voyages à thèmes : plongée sous marine au Cap-Vert, découverte de Funchal la capitale de l’île de Madère, ou encore, la pêche à la morue, exactement comme elle se pratiquait il y a un siècle.
Le SMM possède encore ses dorisses (dóri en portugais), petite embarcation en bois, larguée autrefois dans les eaux gelées de Terre Neuve et du Groënland. Les pêcheurs y restaient seuls durant des heures pour harponner le cabillaud. Parfois la brume et les icebergs les empêchaient de retrouver le voilier : de nombreux pêcheurs ont ainsi disparu à jamais.
Les conditions de pêche étaient extrêmement difficiles. Aujourd’hui bien sûr ,rien de tout ça : l’expérience est fort bien contrôlée, et sans danger. Le départ se fait à Tromso, Norvège, en Arctique (note : la croisière pêche à la morue est complète en 2018).
Quand il ne renoue pas avec son passé de légende, le voilier SMM participe à la Tall Ship Races (14 au 17 Juillet ; entre l’Angleterre et le Danemark ; 21 à 26 juillet entre Esbjerg et Stavanger (Danemark- Norvège) et du 29 juillet au 3 août entre Stavanger et Harlingen (Norvège- Hollande), étapes ouvertes aux croisièristes. Une expérience exceptionnelle.
Et lorsqu’il ne navigue pas en croisière ou qu’il ne participe pas à des compétitions ou à des évènements culturels, le beau quatre mâts prend part à des missions de recherche.
Toutes les options sont détaillées sur le site du SMM
https://www.santamariamanuela.pt/pt
Avec 120 € par jour/ par personne, les prix sont très compétitifs. Il s’agit d’un prix indicatif, adapté conformément aux nombreuses options proposées. (n’incluant pas les voyages transferts et hôtels de départ et arrivée).
Quant à la Sainte qui donne son nom au magnifique voilier, il s’agissait en fait de l’épouse du premier armateur du voilier, Vasco Albuquerque d’Orey. Elle s’appelait Maria Manuela de Sampaio d’Orey. Elle donna 11 enfants au richissime homme d’affaires, un statut de vraie sainte !
Bienvenue à bord!
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Croquer à pleine dents 100 plats à Lisbonne….c’est ce que propose le e-livre de Zara Quiroga, « Lisbon in 100 bites ». Plutôt que de soumettre au lecteur une énième liste de restaurants à connaitre absolument dans la capitale, Zara a opté pour présenter les plats typiques que l’on peut déguster, et où on peut les rencontrer.
La rubrique « petiscos », c’est à dire le grignotage, les petits encas, le dépannage… cite 30 références, rien que ça. C’est un des vrais plus de « Lisbon in 100 bites », « croquer à pleine dents »
Le e-livre présente les « petiscos » comme des tapas, mais dans la réalité, ni les plats ni la manière de les déguster ressemblent aux grignotages du pays voisin. A Lisbonne comme dans le reste du Portugal, on préfère et de beaucoup, s’asseoir à table et commander un plat copieux et parfumé, que l’on déguste de préférence en compagnie, quitte à prolonger le déjeuner et le dîner.
Toutefois et surtout en ville, le « snack », le « sur-le-pouce », l’encas et la (anti) petite faim se développent. L’occasion de découvrir des spécialités portugaises : les palourdes à la bolhão pato, le chouriço grillé, les gésiers de volaille….
Lisbon in 100 bites ou croquer à pleine dents 100 fois à Lisbonne vous invite de belle manière à connaitre les petits et grands plats de Lisbonne- et d’une grande partie du Portugal.
Zara Quiroga l’auteure du e-livre a crée avec son mari un blog de voyages et de cuisine, Backpackme, qui se taille un franc succès. La curiosité du couple, leur gourmandise, alliées à un vrai sens de la communication rendent les choses appétissantes.
Un livre uniquement en anglais- hélas, mais joliment illustré.
« Croquer à pleine dents 100 plats à Lisbonne » ou Lisbon in 100 bites est disponible on line pour 9,99 euros. Format PDF.
http://www.lisbonfoodguide.com/
Yellow boat, c’est le bateau aux couleurs de la compagnie Carristur qui à Lisbonne gère entre autre les célèbres tramways.
Avec Pincesa do Tejo, la Princesse du tage, Carristur renforce son offre sur le fleuve, et propose ainsi de découvrir Lisbonne sous un angle différent.
La Princesse de Yellow Boat tient désormais compagnie au São Paulus, pour un parcours d’1h30 environ, de Belém jusqu’au Terreiro do Paço, aller et retour, avec passage sous le pont 25 avril et traversée vers Trafaria rive sud.
Les Yellow boat sont en système On Hop Off, monter-descendre, qui permet de faire la boucle comme on le souhaite en embarquant et débarquant à Terreiro do Paço, à Trafaria et ou Belém, durant la validité du billet qui est de 24 heures.
Le Princesa do Tejo ets un ferry qui peut embarquer jusqu’à 150 personnes, et peut être utilisé à des fins événementielles.
Les départs de Terreiro do Paço ont lieu à : 10h00, 11h00, 13h00,14h00,15h00, 17h00 .
Depuis Trafaria, rajouter 40 minutes
Les départs de Belém ont lieu à: 11h00,12h00,14h00,15h00,16h00,18h00
Prix du billet adulte: 20 euros et 10 euros pour les enfants. Carristur offre aussi des billets combinés, bus+tram+ bus sightseeing+bateau à des prix intéressants et à validité variée selon les combinaisons, pour multiplier les expériences et profiter de la capitale.
Tous les resneignements grâce au site yellowbustour, en 5 langues dont le français.
https://www.yellowbustours.com
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