Fado. Son histoire est auréolée de mystère. Où est-il né exactement ? et sous quelles influences est-il devenu le chant de référence de toute une nation.
Il n’y a pas un mais des fados…l’évolution du genre, ses allées et retours entre l’élitisme et le populaire ajoutent à sa complexité. Né en europe il a voyagé jusqu’au Brésil, où il était une danse chantée lascive qui puisait ses racines dans la culture africaine. Puis il quitte la rue et monte dans les salons, et voyage jusuqu?au Portugal ou la guitarre anglaise un temps le rendra tré spopulaire chez les dames bourgeoises. Puis finalement il retournera dans al rue, ou plutôt, dans les tavernes, s’associera á l’univers des bas-fonds, des coquins et des coquines.
Il a gardé ce côté canaille et surtout ce lien avec la vie des petites gens. Aujourd’hui il retourne aussi vers un certain élitisme, celui qu’offre les grandes scènes musicales . Le genre n’est pas mort. Il a deux cents d’existence , 2 siècles dans l’hsistoire d’une nation qui en a 9.
Le fado fascine. Surtout il est étonnant de constater qu’il a perduré jusqu’à nos jours, même si trop souvent il est dévoyé dans des restaurants peu attentifs au maintien de la tradition ou même à la qualité d’interprétation.
Le musée du fado, dans Alfama , situé largo do Chafariz de dentro, propose une série de conférences consacrées à l’histoire du fado. Elles sont proférées par le professeur Rui Viera Nery, musicologue, historien du fado, à qui on doit en grande partie l’inscription du fado au patrimoine de l’humanité de l’Unesco.
Le samedi de 17h30 à 19h. Au total 4 interventions jusqu’au 3 mars, sur inscription et pour la modique somme de 5 € par conférence.
Conférence en portugais