Un hébergement touristique simple et de bon goût. Situé prés de Fundão, il permet de se balader en montagnes et découvrir la richesse du patrimoine d’une belle région variée et surprenante. L’accueil y est excellent.
Goût de France/Good France depuis 5 ans fait connaitre la gastronomie française dans le monde entier. Invitée 2019, la Provence. Des dizaines de restaurants portugais vont mijoter à la française. Du beau et du bon.
Un appart-hotel de charme dans le quartier de Graça au style typique. Un emplacement agréable au coeur de Lisbonne avec une piscine pour se rafraîchir au coeur de l’été.
Marché de Lumiar + bio, c’est ainsi qu’est rebaptisé le marché de Lumiar dans la toute proche banlieue de Lisbonne.
Un marché de ville que la municipalité de Lisbonne en partenariat avec celle de Lumiar a décidé de restaurer. Et de dédier aux produits bio. Pour cela les partenaires municipaux ont confié à l’Association d’agriculteurs biologiques, Agrobio, le soin de commercialiser les produits biologiques et gérer le marché.
Le marché de Lumiar est ainsi le premier de la capitale a se spécialiser.
Une bonne nouvelle pour tous ceux qui cherchent à manger sain et diversifié.
On y trouve des fruits et des légumes, du poisson, de la viande, de la charcuterie et des fromages, ainsi qu’une boulangerie- qui fait bar et restaurant- et même une fleuriste.
Agrobio qui a pu installer son siège sociale à côté des vendeurs s’est vu également confier le rôle de grossiste, puisque les agriculteurs biologiques qui le souhaitent pourront se servir de cet espace pour stocker leurs marchandises et les redistribuer dans les points de vente bio de la ville.
L’un des grands avantages du marché est qu’il est acessible par le métro, ligne jaune, sortie Lumiar.
A peine 200 mètres à parcourir entre le marché + bio et la sortie du métro. Cette proximité rend l’endroit attirant, car il rend un service à des consommateurs de plus en plus désireux de se fournir en produits frais issus de l’agriculture biologique.
Les prix testés par lisbonne-affinités sont tout à fait raisonnables, la fraicheur garantie, la qualité et la diversité confirmées.
Lumiar + Bio. Fonctionne du mardi au samedi, entre 7h et 21h (attention certains bancs ferment à 14h le samedi)
Alameda das Linhas de Torres
Tél 217 592 118
Groupement des agriculteurs bio du Portugal
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Vignes salées, vignes plantées au bord de l’océan….
Colares est réputé pour ses vins spécifiques, aux goûts subtils des cépages spécifiques et à la manière de faire le vin.
Les vents venus de la mer apportent la salinité nécessaire et par le passé à obligé les vignerons à planter leurs vignes dans le sable et à protéger les parcelles du vent par des haies et des palissades.
Au domaine Casal Santa Maria on a opté pour une vigne moderne, en réservant les zones au vent aux cépages blancs, tandis que les rouges sont plantés sur le plateau, derrière des rangées d’arbres protectrices.
Une belle histoire que celle du domaine Casal Santa Maria. Datant du XVIIIe siècle, le domaine connut les vicissitudes du passage de la monarchie à la république. Abandonné, il a été redécouvert par le baron Bodo Von Bruemmer, qui après y avoir élever des chèvres, des vaches et des chevaux, décida de planter des vignes. Il avait 96 ans
Le vieil homme original est mort en 2015. Son petit fils, Nicholas von Bruemmer a depuis repris le flambeau. Il a remis les vignes en état, embauché des œnologues et des techniciens, investi dans des chais modernes…et introduit des cépages internationaux comme le sauvignon ou le pinot noir.
En quelques années le vin du domaine Casal Santa Maria est passé du rang de « piquette » à celui de vin d’excellence, distingué par Robert Parker, le gourou américain du vin, notamment pour les AOC (DOC) Colares, des cépages Malvasia et Ramisco.
Si le rosé « mar de rosas » n’a pas convaincu lisbonne-affinités, en revanche, les sauvignon et pinot noir sont de très belles tenues.
La Quinta qui domine la mer est aménagée pour permettre la réalisation d’événements, et également des dégustations. Le domaine se visite, et c’est un très agréable moment entre les chais et les barriques en chêne français.
Sans oublier un délicieux pavillon de « rafraichissement » au fond du jardin, et des centaines et des centaines de rosiers, plantés par le baron Bodo Von Bruemmer en hommage à sa deuxième épouse, prénommée Rosario, et dont il était fou amoureux.
Ambiance romantique garantie. Une promenade à faire lors d’une prochaine escapade dans la région de Sintra
La visite des chais+ dégustation se fait sur réservation
Pedro Santos
Telemóvel: (+351) 911 111 850
E-mail: http://enotourism@casalstamaria.pt
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photo de couverture Humberto Mouco
Jazz brunch, où comment associer la paresse de fin de matinée le samedi, le plaisir du jazz et plus encore, le raffinement d’un palais du 19e siècle.
Le Grémio Literario, la Guilde Littéraire, est une institution à Lisbonne. Quelques-unes des plus grandes figures de la littérature du XIXe et du XXe siècles s’y sont rencontrées.
Salles de réunions, boiseries, miroirs, tapis et fauteuils confortables… une académie littéraire et en même temps un club, qui fut d’abord la résidence des Vicomtes de Loures. On croit entendre dans les salons cossus les voix de Eça de Queiroz ou de Almeida Garett… Mais les concierges ne vous laisseront pas déambuler à votre guise: le Grémio est un club privé réservé à ses 1200 membres.
Toutefois, la Guilde qui a depuis ses débuts pour objectif d’aider la culture mène aussi une histoire d’amour avec la gastronomie .
Le Grémio a décidé d’étendre ses activités. Il reçoit désormais le samedi, sur sa délicieuse véranda, pour un déjeuner tardif, animé par un orchestre de Jazz.
L’espace est agréable avec ses tentures et sa balustrade qui surplombe un joli jardin, où on peut se promener pour digérer ou au contraire s’ ouvrir l’appétit. L’ambiance feutrée est raffinée, sans tralala, idéal avant d’aller flâner au Chiado et dans les librairies voisines.
Le buffet du brunch est dressé dans une salle attenante. Le café servi à table.
Boissons fraiches et chaudes, petits pains et croissants, plateau de fromage et charcuterie, fruits en abondance, yaourt et fromage frais, pâtisseries maisons. Des plats chauds sont servis à table : œufs brouillés, pâtés en croute, et plat cuisiné du jour.
35 €/pers, 15€ pour les enfants. Vin et mousseux au verre, en supplément.
Le Jazz brunch est servi entre 11h30 et 15h, le samedi exclusivement
Réservation : jazzbrunchnogremioliterario@gmail.com
Grémio Literario
Rua Ivens, nº 7 (Chiado)
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Route des châteaux. Leurs noms sont à eux seuls promesses d’aventures : Trancoso, Almeida, Marialva…des places fortes pour garder la frontière avec l’Espagne.
Aujourd’hui des bourgs ou des petites villes charmantes et accueillantes, où les gardiens de granit continuent à faire rêver. Seconde et dernière partie de notre périple sur les terres du Côa. Une boucle refermée sur un paysage de vieilles montagnes usées, parsemé de merveilles architecturales, jalonné d’histoires et où les légendes courent sur les landes. Un paysage faussement austère, qui garde ses mystères.
Un de ces mystères se dévoile sans tarder : l’hospitalité des habitants, heureux d’accueillir les visiteurs qui s’intéressent et prennent leur temps.
Un voyage pour l’âme et l’esprit, et comme partout au Portugal, pour l’estomac aussi !
Lisbonne-affinités à voyagé à l’invitation de Territórios do Côa- Association de développement régional.
Almeida
Almeida a un air familier notamment pour les français : c’est une forteresse qui ressemble à s’y méprendre à celles édifiées par Vauban. En réalité, c’est un précurseur du ministre de Louis XIV, Antoine Deville, qui est le créateur du système de défense en étoile d’Almeida.
Almeida a cette particularité d’être une place forte en rase campagne, sur un plateau.
C’est de cette situation géographique que la petite ville tient son nom. En effet, les Arabes qui s’y installèrent entre les VIIIe e Xe siècles avaient surnommé l’endroit « Al-Mêda », la table, ou si l’on veut la terre plate, le plateau. Nous sommes tout de même à 600 mètres d’altitude.
Avec la reconquête chrétienne, Almeida fut convoitée par la région espagnole de Léon, avant de devenir portugaise.
Almeida connaitra un destin mouvementé… sa transformation en forteresse à la Vauban, les attaques pendant les guerres napoléoniennes, la domination espagnole pendant sept ans ….. Un destin militaire !
Son système de défense est particulièrement bien conservé, avec ses fortins, ses échauguettes et ses fausses entrées. Ne manquez pas de voir le musée militaire
Musée militaire
Si c’est bien évidemment l’endroit idéal pour voir des armes et des armures, le musée permet surtout de découvrir de l’intérieur la forteresse d’Antoine de Ville. Et de mieux comprendre l’ingénieux système de défense. Un très beau terrain d’aventures pour les enfants.
A visiter du 1e mai au 30 septembre 18
Rua da Muralha • 6350–123 Almeida
Almeida c’est avant tout une jolie bourgade à l’abri de sa forteresse hexagonale, avec ses rues tirées au cordeau, ses tunnels, ses portes fortifiées, ses accès en chicane et ses décrochements pour tromper l’ennemi, et aujourd’hui faire le bonheur des promeneurs. De belles demeures du 16e siècle témoignent de la présence judaïque. Almeida possède encore un haras, et la reconstitution des guerres napoléoniennes au mois d’août y est très prisée.
A proximité, les Thermes d’Almeida, à Fonte Santa. Elles sont situées à 3,5 km, dans la vallée du Côa. Un moment de détente garanti.
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Une halte dans la région
O Revelim
O revelim, ou ravelin (défense en demi-lune aux angles de la forteresse) est située au centre d’Almeida. Ce « turismo de habitação » (gîte urbain) dispose de 5 chambres bien équipées, simples mais confortables, avec salle-de bains, et chauffées. D’aménagement récent, la maison offre un mélange de rustique et de moderne. On peut s’y procurer des produits locaux de bonne qualité. Un petit déjeuner copieux permet de se faire une idée du bien mangé local. Le couple de propriétaire soigne son accueil, et résume la vie à la frontière : il est portugais, elle est espagnole.
Une bonne adresse de lisbonne-affinités
Restaurant Casa d’Irene
Le restaurant Casa d’Irene est un restaurant familial typique. Il faut se rendre à Malpartida, à environ 6 km d’Almeida, pour dénicher ce petit restaurant sans prétention. Spécialités régionales confectionnées par Irène, à prix doux. La carte présente des prix plus élevés.
Largo do Olmo, Malpartida Almeida
Tél 271 574 254
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Trancoso
Trancoso fut autrefois d’une grande importance. La ville et son château constituaient une défense avancée pour la reconquête chrétienne du sud. Les Maures et les Chrétiens se livrèrent d’importantes batailles sur ce promontoire perché à près de 900 mètres d’altitude.
C’est aussi en ce lieu que fut consacré le mariage entre le roi D. Dinis et Isabel de Aragão. C’est d’ailleurs le roi Dinis qui élargira le bourg, en le faisant ceindre d’une deuxième muraille.
La renommée de Trancoso se doit à son droit de foire très important dans la région à l’époque médiévale- et encore aujourd’hui. Mais aussi à son quartier juif, qui durant plusieurs siècles contribua à la richesse de la ville et de sa région, sur cette route essentielle à l’époque médiévale.
Trancoso n’échappe pas aux légendes et aux histoires. Comme celle de Bandarra, de son vrai nom Gonçalo Anes, savetier-prophète, le Nostradamus portugais – selon fernando pessoa- qui vécut au début du XVIe siècle. Ses « Trovas », visions prophétiques, sont à l’origine du sébastianisme, du nom du jeune roi mort à la bataille de Alcaçer Quibir au Maroc, entre Tanger et fez, le 4 août 1578. Le sébastianisme est une croyance selon laquelle le jeune roi disparu au cours de la bataille reviendrait un jour pour redonner toute sa puissance au Portugal. Bandarra dit-on aurait prévu tout cela. A ce jour, le jeune roi Sébastien Ier de Portugal n’a pas réapparu.
Un musée est consacré au prophète-savetier, la Casa do Bandarra, située en face de la Synagogue moderne, construite sur l’emplacement de la synagogue médiévale. Intéressant pour connaitre un personnage mythique du Portugal. Mais les vidéos et les informations sont uniquement disponibles en portugais.
Travessa do poço do Monte.
https://www.cm-trancoso.pt/turismo/
Trancoso fait partie du réseau des villages historiques, Aldeias Historicas
http://www.aldeiashistoricasdeportugal.com/
Une halte dans la région
Casa do Redondo, Rabaçal.
Ces visites de châteaux mystérieux sur une route bien agréable vous donnent envie de jouer au prince et à la princesse ? la Casa do Redondo est l’endroit idéal pour ça. C’est un « Solar » du XVIIIe siècle construit par les ancêtres de la famille propriétaire, les Sampaio e Mello. Le domaine a été transformé en gîte rural qui a conservé l’architecture d’origine. Lit à baldaquin, meubles massifs et tentures n’empêchent pas le confort moderne. Une piscine, un centre équestre et de multiples activités rendent le séjour « royal » sur la route des châteaux. Les prix sont étonnamment doux.
Un must : le pique-nique, sur demande, organisé près d’un étang sur le domaine de 27 ha.
L’accueil est superlatif et la famille Sampaio e Mello ne ménage pas ses efforts pour rendre le séjour agréable.
Le village de Rabaçal se mérite, un peu perdu sur le plateau de Mêda, mais les paysages sont magnifiques et sa situation permet de visiter les châteaux forts environnants, comme celui de Marialva.
Marialva
La route des châteaux du Côa est marquée du sceau du mystère et de l’étrange. De tous ces gardiens de pierre, géants entourés de villages minuscules, plantés là à jamais pour défendre le territoire contre un ennemi qui ne viendra jamais…. Marialva fait bouillonner l’imagination. Ce fut dit-on l’une des principales cités des Turdulos, Aravor, au Vie siècle avant JC. Elle fut ensuite occupée par les Romains, puis une première fois par les chrétiens, avant d’être prise par les Arabes– qui lui donnèrent le nom de Melva- et enfin redeveue chrétienne en 1603.
Un promontoire essentiel sur la ligne de défense, et une vue qui porte loin. Marialva présente cette particularité de conserver un village à l’intérieur de ses murs (époque médiévale). Ce village n’est plus habité, mais les églises servent toujours, et l’aspect village fantôme renforce encore l’impression étrange de cette magnifique forteresse. Il faut musarder entre ses remparts, se promener dans les ruelles, scruter l’horizon. Jouir de tant de paix ! une trés belle halte sur la route des châteaux.
Marialva fait partie des Aldeias turisticas et est une étape passionnante sur la route des chãteaux. Il faut se rendre à l’office du tourisme , qui occupe une maison de style juif : marialva était dotée au moyen-âge et plus tard d’une importante « judaria », quartier des juifs.
www aldeias
http://www.redejudiariasportugal.com
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Châteaux de l’est du Portugal : un voyage de cape et d’épée dans une région de granit où les légendes courent jusqu’à l’horizon.
La vallée du Côa jouxte la frontière avec le puissant voisin espagnol. Il fut longtemps tenté d’annexer le Portugal, d’où la construction des châteaux, véritables places fortes pour empêcher l’invasion ennemie.
Il faut grimper sur les créneaux des murailles de ces châteaux médiévaux, laisser le vent murmurer l’histoire des forteresses, entendre le hennissement des chevaux, la rumeur folle de l’arrivée de l’ennemi, et imaginer la précipitation des villageois pour se mettre à l’abri.
Sabugal, Penamacor, Pinhel, Trancoso, Marialva , Almeida sont aujourd’hui des bourgades ou des petites villes bien pacifiques. Elles s’emploient à conserver leur patrimoine, et à le faire connaitre. Cette région du val du Côa est désenclavée, et il ne faut que 3 heures de route depuis Lisbonne pour voir se dresser la Tour de vigie du château de Penamacor . Ensuite, Sabugal et Pinhel sont les deux autres châteaux de notre route. Elle se compose d’histoire bien sûr, mais aussi d’haltes réconfortantes dans des paysages encore protégés, et où l’hospitalité des habitants n’est pas du tout une légende.
Lisbonne-affinités a voyagé à l’invitation de Territórios do Côa- Association de développement régional.
Penamacor
Le village est relativement modeste, c’est vrai. Ses maisons blanches aux toiles en tuiles romaines semblent se serrer au pied de la muraille qui encercle le château, dominé par sa Torre de menagem, son donjon imposant. Avant de franchir l’arc de pierre dans la muraille d’enceinte, un pilori en très bon état a gardé ses anneaux en fer à la forme de tête de dragon. Le temps de rappeler qu’ici le roi rendait justice par la main de ses vassaux.
La place forte , comme la plupart des châteaux, est construite sur un promontoire de 573 mètres qui renforce la sensation de puissance qui s’en dégage. Elle fut reprise aux Arabes par Dom Sanches Ier, mais sa configuration actuelle est le résultat de nombreux changements au cours des siècles.
L’ancienne place forte domine la plaine ondulée qui la sépare de l’Espagne. Et son rôle de défense est évident. Elle fut érgiée en 1199, et ses murailles peu à peu renforcées. Le donjon, souvent qualifié de tour de vigie, est impressionnant. Il date du début du XVIe siècle.
Penamacor fut le lieu d’une célèbre usurpation d’identité, celle du roi Sébastien, le jeune roi mort à la bataille de Alcacer Quibir en 1578. Un individu, aidé de complices, se fit passé à partir de 1584 pour le jeune roi disparu, se faisant grassement entretenir par la population trop crédule. Les autorités finiront par mettre fin à la supercherie, et les usurpateurs condamnés aux galères et à la peine de mort.
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Une halte dans la région :
A une dizaine de kilomètres de Penamacor, le Moulin de Maneio, un ensemble de petites maisons restaurées autour d’un vieux moulin à eau, sur la rivière Bazaguéda est une invitation à la détente. En pleine nature, au bord de l’eau, l’endroit a un charme fou. Restauré en maintenant le caractère rural du lieu, le Moinho do Maneio frappe par la simplicité et la chaleur de son accueil. Les propriétaires y tiennent : ici on privilégie le calme et la tranquillité.
Le moulin comprend 5 petites maisons, et une bulle à l’écart si on veut profiter des nuits étoilées.
Canoë, promenades, raki, baignades -le domaine possède une piscine- où simplement paresser, il n’y a que l’embarras du choix.
Les prix varient entre 80 et 100 euros (bulle) par nuit pour 2 personnes. Ils comprennent le petit déjeuner qui privilégie les produits locaux.
Le Moinho do Maneio est un projet familial de retour aux origines, qui comprend aussi un investissement agricole, dans la production de fruits rouges.
Sabugal
Elle n’avait que 12 ans. Et son destin est à jamais associé à l’histoire portugaise. Isabel d’Aragon, princesse espagnole et sicilienne, fut mariée au Roi Dom Dinis en 1282. Rapidement délaissée par son mari volage, Isabel se tourna vers la religion et la charité. Dès que le roi partait à la chasse, elle se rendait au village pour distribuer du pain aux pauvres et aux nécessiteux. Un jour le roi Dinis l’a surpris et lui demanda ce qu’elle dissimulait dans les pans de sa robe. « Ce sont des roses Monseigneur » répondit Dame Isabel. Effectivement, le pain s’était transformé en un bouquet de fleurs. Ainsi naquit la légende des roses, et la réputation de la Reine Sainte Isabel, qui fut ensuite réellement canonisée.
Une légende que les Portugais affectionnent particulièrement. Le château de Sabugal fut la résidence du roi Dom Dinis et de la reine Isabel.
L’imposante forteresse est très bien conservée et restaurée. Elle est dominée par un puissant donjon pentagonal, une forme étonnante pour le lieu et l’époque. Sabugal fut à ses origines sous domination espagnole. Le château défendait donc sa position contre…les Portugais. Puis le royaume de Léon en fut expulsé et Sabugal -prononcez Sa-bou-gal-, depuis surveille la ligne d’horizon vers l’Espagne.
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À proximité du château, ne manquez pas le musée consacré à la mémoire judaïque. Toute la région des Beira fut lieu de refuge pour les juifs expulsés d’Espagne. Ils y restèrent bien après l’édit portugais qui les expulsât à son tour. Le musée montre un petit documentaire qui raconte cete histoire,et au passage tord le cou à quelques pseudos vérités notamment archéologiques.
http://www.redejudiariasportugal.com/index.php/pt/cidades/sabugal
Délicieux Sabugal ! Une icône de notre voyage de cape et d’épée.
Restaurant
Dans la région, la halte gastronomique qui s’impose est celle du restaurant Casa da Esquila ( Maison de l’écureuil).
Il faut se rendre au hameau de Casteleiro, pour dénicher le restaurant de Rui Pedro Cerveira. Le détour vaut vraiment ces quelques kilomètres supplémentaires depuis Sabugal. Le chef Rui pedro y prépare des mets savoureux, inspirés de l’histoire de sa région. Comme par exemple la contrebande, si fréquente autrefois avec l’Espagne, dont la frontière est proche. Ainsi on peut déguster un « carabinier », gendarme qui par le passé surveillait les contrebandiers, et qui est aussi le nom d’une grosse crevette. Ou encore une cuisine inspirée des sorcières si puissantes dans la région…
Menu gourmet, menu traditionnel, suggestions du jour… le chef Pedro propose différents choix. C’est l’occasion de déguster des plats typiques de la région, la morue confite, le steak épais servi avec des « migas » (miettes) aux champignons (nous eûmes la chance de croiser des cèpes !) ou de la panse de cochon de lait.
Au quotidien, les repas de midi offrent des formules plus simples. Et les prix sont doux, doux, doux. L’accueil et le service tout autant.
Notre coup de cœur pour les belles noisettes de l’écureuil.
Pinhel
La dernière étape de notre première partie de périple sur la route des châteaux nous amène à Pinhel. Prononcez « Pignel ». Là encore, un château fort âprement disputé à la cour de Léon. Un traité, Alcanizes, attribua définitivement Pinhel aux Portugais. Il fait partie de cette chaîne de places fortes qui font face à la frontière Espagnole. Le château qui a la particularité de conserver le village médiéval à l’intérieur des remparts domine la ville plus récente, située à 200 mètres au dessus du niveau de la mer, alors que la forteresse est à 600 mètres. Parcourir les ruelles qui grimpent jusqu’à la citadelle constitue un vrai retour vers le passé. C’est à peine si on n’y entend pas le cliquetis des armes, ou les sabots des chevaux sur les rues pavées. D’ailleurs c’est encore possible, lors de la fête médiévale de trois jours qui se déroule chaque année au début du mois de juin. Les habitants endossent le rôle de princes et princesses, de chevaliers et de fauconniers, d’hommes d’armes ou du clergé.
Très appréciée, la foire médiévale est l’une des plus importantes des différents châteaux de la région. Elle se termine par un banquet « d’époque » qui réunit toute la ville qui suit en cortège l’Alcaide, c’est à dire le maire. Un esprit moyennâgeux qui ne dure que le temps de la reconstitution de la vie dans les châteaux.
Réservez longtemps à l’avance.
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Restaurant
Une bonne adresse à Pinhel : le restaurant Entre Portas. Très bien situé dans le centre de la ville, le restaurant offre une cuisine de ménage revisitée fusion, bien dans l’air du temps. Un menu peut aussi bien présenter en entrée des bruschettas au chèvre que des joues de porc accompagnées d’écrasée de fèves. (bochechas de porco com migas de favas), l’un comme l’autre, succulents.
L’occasion aussi de déguster quelques vins régionaux , ceux de la vallée du Côa et de la région Beira
L’Entre Portas est aussi un bel exemple d’architecture intérieure, qui a su conserver le granit et le bois de l’édifice original, en donnant une touche de modernité à cet espace possédant un bar au rez-de chaussée, le restaurant étant à l’étage. L’ensemble sobre et fonctionnel dégage une atmosphère apaisante.
Notre coup de cœur à Pinhel
https://pt-pt.facebook.com/Entre-Portas-961121903971474/
https://pt-pt.facebook.com/Entre-Portas-961121903971474/
Ne quittez pas Pinhel sans un détour par le musée municipal. Doté d’une muséologie bien pensée, l’espace permet de connaitre le riche passé de la place forte que fut Pinhel. De l’époque romaine en passant par les guerres napoléoniennes, un voyage bien expliqué, plaisant, sans surcharge. Une mise en scène efficace. A noter l’espace dédié aux gravures rupestres de la vallée du Côa, du lieu dit Cidadelhe. Le témoignage de la présence des humains dès la préhistoire. Plus de 1000 gravures ont été répertoriées le long du Côa (sur 30 km) et du Douro (sur 15 km).
contactos:
Tel.: 271 410 000 | 962 253 601
museu@cm-pinhel.pt
www.cm-pinhel.pt
Pinhel est l’une des portes d’entrée du parc de la Vallée du Côa. Ne manquez pas de vous rendre au musée, non loin de la petite ville de Vila Nova de Foz Côa. C’est au musée que l’on s’inscrit pour participer à une visite des pierres gravées, absolument fascinantes. Là encore s’organiser à l’avance, le nombre de visites pour admirer les gravures est limité.
Toutes les informations concernant le musée et les visites thématiques sont disponibles aussi en anglais. Pinhel est à 50 km de Vila Nova de Foz côa.
Pastel de nata, le petit gâteau emblème !
Si fondant, si craquant. Une bouchée de plaisir associée à Lisbonne.
On les aime tant. Pourquoi ne pas apprendre à les faire soi-même avec l’un des meilleurs pâtissiers de Lisbonne ?
Car si le pastel de nata se trouve désormais partout dans la capitale d’où il est originaire, et même dans tout le Portugal, il est parfois victime de son succès. Trop ceci, pas assez cela…souvent un peu trop cher…
Pour un bon pastel de nata, la qualité artisanale doit primer, avec une garantie de fraicheur des ingrédients , ce qui permettra de prolonger la longévité du gâteau, et donc sa consommation. Un vrai pastel bien fait est encore très bon 24 ou 36 heures après sa confection .Or ce n’est pas toujours le cas.
À la pâtisserie Batalha située place de Camoens au Chiado (trés exactement Rua da Horta Seca) on garantit cette fraicheur pour ce mélange incomparable du croquant et du moelleux, le truc de ce petit gâteau pour nous faire chavirer de plaisir.
Batalha c’est une famille de pâtissiers et le secret des gâteaux réussis tranmis de génération en génération, jusqu’à celle de João Batalha, 5e génération à mettre la main à la pâte. João, 27ans, avoue avec malice « être tombé dedans quand il était petit ».
João Batalha, qui est aussi formé en gestion, est passionné par son travail de pâtissier. Il a décidé d’animer des ateliers de confection consacrés au pastel de nata, en partenariat avec Zara Quiroga, bloggeuse spécialisée en cuisine. Il propose désormais le samedi des ateliers qui permettent d’apprendre à confectionner le délicieux petit gâteau de pâte feuilletée au cœur de crème qui ,pour être bien réalisé, doit respecter les bonnes doses, la bonne température de cuisson et utiliser des produits de qualité.
João, jovial et dynamique, a souvent des anecdotes à raconter pour pimenter ce genre d’activité.Il fournit les astuces qui permettent aux néophytes de ne pas rater l’exécution. Et on repart avec la recette bien sûr.
La pâte feuilletée du pastel de nata est prête d’avance : c’est un long et délicat processus qui demanderait beaucoup trop de travail et de temps aux participants.
A la fin de l’atelier, chacun peut déguster 3 pasteis que João propose avec une ginja servie dans un verre en chocolat, car il estime que ce sont des saveurs qui se marient bien. De plus la Ginja se fait dans la région d’origine de la famille Batalha : le pays « saloio », le pays campagnard (région de Mafra/leiria).
Les ateliers ont lieu le samedi de 17h à 19h. En anglais ; éventuellement en français. Sur demande, et pour des groupes, l’atelier peut avoir lieu en semaine , en anglais, français, espagnol, et portugais.
Prix 40 euros/personne
Pour les détails et s’inscrire: https://www.pasteldenataworkshop.com/
Le blog de Zara Quiroga https://www.facebook.com/lisbonfoodguide/shop
Pour en savoir plus sur la pâtisserie Batalha https://pastelariabatalha.com/
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Visiter la région au nord de Porto révèle d’agréables surprises.
A proximité de l’aéroport Sá Carneiro, les villes qui jalonnent la région Nord sont de belles étapes, pour ceux qui sont en voyage d’affaires ou qui veulent découvrir les abords de Porto, et se rendre près de l’océan. Lisbonne-affinités vous invite à découvrir cette région, en deux étapes.
La première partie du voyage concerne Santo Tirso et Maia.
Santo Tirso
Santo Tirso tient son nom du monastère qui y fut érigé au Xe siècle. Consacré à l’ordre Bénédictin il fut, jusqu’à l’extinction des ordres religieux (en 1834), tout puissant dans la région. Les moines bénédictins possédaient en effet de vastes domaines qui s’étendaient jusque dans la vallée du Douro. Ces domaines s’appelaient des « couto », et de nombreux villages ou bourgs de la région possèdent ce mot dans leur appellation.
L’église actuelle date du XVIIe siècle. Imposante, tout comme le monastère auquel elle est associée, a subi de nombreuses transformations au cours des siècles, est très utilisée.
Les bâtiments adjacents ont pour la plupart trouvés des débouchés laïques. Dans l’une des ailes de l’ancien cloître, totalement restaurée, par l’architecte Souto de Moura a pris place le Musée municipal Abade Pedrosa. L’architecte a conservé la structure minimaliste et l’enchainement des anciennes cellules des moines, distribuées le long du couloir central. Les grandes vitrines centrales dans chacune de ces s « cellules monacales » abritent les objets découverts au cours des fouilles dans la région, et retracent l’histoire de Santo Tirso (particulièrement notable, le pôle pré historique). Un musée bien conçu, qui ne cherche pas à tout montrer, mais qui propose un échantillonnage bien mis en valeur des découvertes archéologiques de la région.
Un autre musée fait la fierté de Santo Tirso : le MIEC, Musée international de sculptures contemporaines. Il a la particularité d’être en plein air, et les sculptures jalonnent des parcours urbains et semi urbains, provoquant souvent l’admiration par leur originalité et leur audace, et jouant de l’effet de surprise.
Un peu difficile à interpréter, mais au musée municipal on se fera une joie de vous donner toute l’information nécessaire. L’accueil y est sympathique et compétent.
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Santo Tirso est aussi au cœur du développement industriel autour du textile, en raison de la proximité de la rivière Ave (rio Ave), indispensable à cette industrie. Bien que de nombreuses usines textiles fonctionnent toujours dans la région, le secteur a subi de nombreux revers. Menacée de destruction après son démantèlement, l’immense usine de Santo Thyrso, autrefois un complexe industriel de premier ordre, a été sauvée. Sa transformation en musée, en centre culturel et en centre de congrès est une réussite.
La vallée du Ave, qui doit son nom au cours d’eau qui la traverse, fait l’objet depuis 20 ans d’un travail de fond sur la récupération environnementale : essentielle à l’activité textile l’eau du Ave a subi de terribles outrances polluantes.
Des mesures importantes ont été prises pour à la fois dépolluer le cours d’eau, et obliger les usines a s’équiper pour éviter les rejets polluants. Santo Tirso possède une plage fluviale dont la ville s’enorgueillit. Toutefois on a conscience du chemin qu’il reste à parcourir. L’eau y est claire et les poissons sont revenus, mais la baignade reste interdite.
L’offre culturelle et la diversité des propositions touristiques rendent très agréables un passage par Santo Tirso, qu’on ne peut quitter sans un détour par la Confeitaria Moura (Pâtisserie Moura, au centre ville). C’est là que l’on confectionne le Jésuite (jesúita), un feuilleté à la pâte d’amendes et recouvert de sucre, une spécialité qui fait la réputation de l’établissement familial, né en 1892.
Lisbonne affinités recommande
- L’hôtel Cidnay, au centre de Santo Tirso, un 4 * confortable et bien entretenu. La décoration est soignée, sans extravagances. La plupart des chambres disposent d’une vue sur la campagne environnante. Le petit déjeuner est correct. Seul bémol : l’hôtel organise des événements qui peuvent générer des nuisances sonores.
http://www.hotel-cidnay.pt/hotel-cidnay
- Le Restaurant T
Un espace récent, au décor jouant sur le style entrepôt de l’édifice. Le couple Moreira qui a investi dans le lieu mise sur un concept gourmet, mais dans une ambiance détendue, qui permet de profiter de l’après-dîner (horaires élargis le week-end). Ana Moreira aux commandes en cuisine est associée au jeune chef João Quintela et au cuisinier Bruno Barroso . Ils réinterprètent les spécialités locales, et proposent une cuisine fusion contemporaine (sous influence française admet la jeune femme). Un style moderne adapté à la clientèle d’affaires ou urbaine qui fréquente Santo Tirso. Et une équipe de professionnels compétents.
Coup de cœur pour la décoration, la sympathie et la compétence.
- Le Cá Te Espero
Impossible de quitter Santo Tirso et sa région sans avoir goûter à la cuisine traditionnelle. Au Cá Te Espero, le « je t’y attends » on sert des plats copieux à base du meilleur de ce que donne la terre. Une cuisine de ménage, réalisée avec maestria par la propriétaire…. Il faut goûter aux « rojões » maison, réservés aux vrais connaisseurs, car les dés de porc sont mélangés à du foie et du sang frit (proche du boudin, mais au goût prononcé) servis avec des tripes. Les estomacs plus délicats se régaleront de morue et riz au four, croquant à point. Ou de cabri au four (cabrito) une des spécialités. Quant aux entrées… c’est une débauche de petites salades (carottes à l’ail à point), de charcuteries, de fèves aux herbes et de « croquettes » aux fruits de mer. Méfiance : on ne peut abuser sous peine de ne plus avoir de place pour les plats qui suivent. Prix doux.
Coup de cœur pour le service décontracté et le cadre traditionnel.
Avenue da Boavista (en bordure de la nationale 105), Rebordões, Santo Tirso
https://www.facebook.com/pages/biz/C%C3%A1-Te-Espero-387861711420563/
Maia
La deuxième étape du parcours nous amène à Maia, à moins de 10 km au nord de Porto.
Avec ses 40 000 habitants et sa desserte par le métro-tram de Porto, la ville a des allures de cité dortoir. Pourtant, la proximité de la mer, et de l’aéroport Francisco Sá Carneiro, en font une ville intéressante pour des loisirs semi urbains, entre deux réunions de travail.
La ville mise d’ailleurs beaucoup sur le développement du tourisme d’affaires, en raison de son excellent tissu industriel et de ses activités productives qui attirent de nombreuses femmes et de nombreux hommes d’affaires.
Le centre ville est dominé par l’édifice de la mairie, qu’on ne peut manquer avec ses 92 étages qui en font le 5e bâtiment le plus élevé du Portugal. La tour Lidador abrite les services municipaux. Vue de loin, son aspect lui vaut le surnom de « briquet ».
La mairie a décidé de rendre son sommet accessible dans un futur proche : la tour Lidador offre un panorama de 360 º assez époustouflant.
A proximité de la ville, à Moreira da Maia, se trouve le Monastère de São Salvador. Un emblème de la région par sa dimension et par son influence. Au premier monastère érigé au XIe siècle, a succédé au début du XVIIe siècle un bâtiment maniériste, ou l’austérité apparente de la façade dissimule la débauche d’or du retable baroque. Le monastère conserve un trésor, « bois de la croix » (lenho da Cruz), une relique, un bout de la Sainte Croix, du moins selon la croyance villageoise qui se rendait en pèlerinage en gage de dévotion. L’église du monastère est toujours très utilisée. De merveilleux jardins- privés- entourent l’édifice bien préservé.
L’un des joyaux de la région est sans nul doute la Quinta dos Cônegos. Le magnifique domaine date du début du XVIIIe siècle et fut à son origine liée à la Cathédrale de Porto, les cônegos étant les prêtres du chapitre chargé des « affaires » de l’évêché. Résidence d’été des prélats, le domaine souffrira de grands changements au XXe siècle. Puis en 1992, les bâtiments disparaissent dans un gigantesque incendie.
Achetée par la Fondation du richissime banquier Ricardo Espirito Santo, le domaine a été reconstruit dans les moindres détails, la décoration du palais totalement récupérée et restaurée à l’identique : ce décor est dominé par le style « empire ». Le raffinement des salons et l’enchaînement des chambres traduisent les goûts luxueux des différents propriétaires.
La Quinta dos Cônegos sera bientôt transformée en centre culturel et ouverte aux visites.
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Lisbonne-affinités recommande
- Restaurant Estação
L’arrêt-buffet est conseillé, au restaurant « Estação », la gare. En effet l’ancienne gare de Maia longtemps abandonnée a été restaurée et transformée en restaurant de proximité, ou l’on sert des plats originaux mais sans extravagance à des prix doux. Un esprit fusion, à partir d’une base très portugaise. Le décor avec les azulejos originaux, et les tons de bleus rendent l’espace très convivial. La mairie propriétaire du lieu a confié la gérance aux frères Helder et Jorge Silva. Bon, sympathique et convivial, un lieu cher au cœur des habitants tout comme l’était la gare. Quant à la voie de chemin de fer, désaffectée, elle a été transformée en piste cyclable et pédestre. De quoi se balader pour digérer en toute tranquillité. Un coup de couer dans la région.
https://restauranteestacao.pt/