La N2 où la route traversière du Portugal

nationale 2

                             La N2 offre du temps, des paysages et une délicieuse hospitalité

Cette route traverse le Portugal du nord au sud, de Chaves à faro. Elle coupe le pays en deux sur 750 kilomètres.

La N2 est, comme toutes les nationales, faite de virages, de voies de dépassements, de camions, de ralentissements et de variantes.

Un de ses charmes sans aucun doute. Cependant c’est loin d’être le seul. Car  la N2 c’est bien plus que ça. Ce sont des paysages variés, des vignobles du Douro aux collines boisées du centre jusqu’aux plaines de l’Alentejo puis l’Atlantique sur la côte d’Algarve.

C’est aussi des villages de schiste où d’autres blanchis à la chaux, le Portugal du nord et celui du sud, des villes moyennes au patrimoine majestueux, de la  gastronomie traditionnelle et des gens. Pas mieux pour découvrir le bien le plus précieux : le sens inné de l’hospitalité des habitants de la « Route 66 » version lusitanienne.

A www.lisbonne-affinités.com on a opté pour une version lente de la découverte de la nationale 2, en rayonnant depuis  Sertã.

www.lisbonne-affinités.com a voyagé  grâce à Turismo Centro de Portugal  et à l’Hôtel Couvent de Santo António, à Serta.

Première étape d’un voyage enchanteur.

Dornes

                                                Sertã pour partir à la découverte de la N2

Choisir Sertã pour découvrir ce que l’on peut faire depuis la N2 est une bonne idée. Car il y a autant de N2 que de voyageurs : ceux qui aiment flâner et se prélasser dans des coins frais au bord du Zezere et de ses affluents seront ravis.

La petite ville est située sur les contreforts du « massif central » Portugais, dans la Beira Baixa.

Sertã n’est pas à proprement parlé un haut lieu touristique. Elle n’est pas dotée de richesses patrimoniales comme le sont ses « voisines » Viseu, au nord sur la N2 et Abrantes, au sud.

Mais la ville dispose des commodités pour un séjour nature et d’excursions.

Choisir Sertã pour découvrir ce que l’on peut faire depuis la N2 est une bonne idée. Car il y a autant de N2 que de voyageurs : ceux qui aiment flâner et se prélasser dans des coins frais au bord du Zezere et de ses affluents seront ravis.

La petite ville est située sur les contreforts du « massif central » Portugais, dans la Beira Baixa.

Sertã n’est pas à proprement parlé un haut lieu touristique. Elle n’est pas dotée de richesses patrimoniales comme le sont ses « voisines » Viseu, au nord sur la N2 et Abrantes, au sud.

Mais la ville dispose des commodités pour un séjour nature et d’excursions.

Savez-vous ce que le mot de Sertã veut dire ? Tout simplement poêle-à-frire.

barques traditionnelles

                                                  Dornes, une péninsule sur le Zezere

Le Zezere est l’élément liquide qui délimite la région de Sertã. C’est au-dessus de ce fleuve domestiqué par les barrages du Bouçã et de Castelo de Bode que se trouve Dornes. Le petit village- 500 âmes- est construit sur une péninsule. C’est avant tout un lieu privilégié pour surveiller  l’ennemi.

C’est sans doute pourquoi les Templiers y ont érigé une tour de défense remarquable au XIIe siècle.

Sa forme pentagonale- 5 côtés- est exemplaire. Ni château fort ni remparts, Dornes la fière bénéficiait surtout de son poste de vigie.

Aujourd’hui on trouve une jolie plage fluviale.au pied de la tour des Templiers.

On peut embarquer à bord d’un des bateaux d’Antonio Castelão . Il organise des promenades sur le Zezere. Pendant 1, 2 ou 3 heures, mais aussi « à la carte » on peut profiter des eaux claires du fleuve.

Alventura

http://www.alventura.pt/contatos/

Rua Principal , Boca da Mata

3250 – 142 Alvaiázere
Tél  918662285
 alventura.organizacaoeventos@hotmail.com

                                                      La fraîcheur aquatique de la région de Sertã

A bord de l’un des bateaux d’Antonio on a la possibilité de découvrir un paysage encore bien conservé. Les forêts de pins et de châtaigniers s’entrouvrent pour laisser voir de charmants villages.

À commencer par Dornes qui vue du fleuve montre bien toute sa fonction de vigie des Templiers.

Les lacs de retenue des barrages de la région (Castelo de Bode ) fournissent l’eau potable pour 1/3 du territoire portugais.

C’est dire l’importance des lacs de retenue. En conséquence, l’eau du Zezere est cristalline : on a fait des efforts pour lutter contre la pollution.

Antonio sera ravi de faire le Test de la bouteille ». L’eau recueillie après le ralentissement du bateau à moteur est effectivement limpide. Même les hors bords et autres bateaux `doivent respecter des règles strictes pour naviguer sur le Zezere.

Avec un peu de chance Antonio Castelão de http://alventura.pt vous mènera jusqu’aux abords du petit village de Moinhos da Ribeira, puis jusqu’à la plage fluviale de Trizio. http://www.centronauticozezere.com/.

Avant tout il faut prendre le temps , celui du rythme du Zezere.

                                                                Cabril , un coin de verdure où coule le Zezere.

La vallée du Cabril est un long couloir de verdure le long du Zezere. Un mini canyon sauvage où les falaises de granit se reflètent dans l’eau bleu vert du fleuve.

Une balade à pied, très facile, bien balisée, permet de rejoindre le Pont Philippin (Ponte Filipina) qui enjambe le fleuve, entre deux bourgs voisins, Pedrogão Grande et Pedrogão Pequeno.

On le dit « romain » car il existait ici un pont romain qui permettait de relier Mérida (Emerita Augusta) à  Coininbriga par Sertã. Il était l’unique point de passage pendant des siècles. On en trouve référence jusqu’au XVe siècle.

Pendant la domination de la dynastie espagnole des Philippe, un nouveau pont fut érigé au même endroit, entre 1607 et 1610.

L’ouvrage fut la seule manière de traverser le Zezere jusqu’à la construction du barrage du Cabril.

Le pont philippin garde une partie de son mystère. Doté de trois arches il était suffisamment solide et large pour supporter un trafic important. La région était spécialisée dans la vente du bois de châtaigner, entre autre. Quoi qu’il en soit c’est encore aujourd’hui un très bel exemple d’architecture de la fin du XVe et début du XVIe siècle.

L’ancienne voie romaine qui reliait Merida à Conimbriga passe à proximité. Cependant, faites attention. En effet certains chemins de petite randonnée (PR) souffrent d’un manque d’entretien. En d’autres termes, il convient de bien se renseigner avant de les emprunter.

Aujourd’hui un immense viaduc enjambe le Zezere juste au-dessus du pont Philippin qui semble tout à coup  bien modeste.

http://www.lisbonne-affinités.com   vous invite à continuer le voyage. Rendez-vous à Sertã II et Sertã III

nationale 2